Bonjour et bienvenue à toutes et tous.

Nous sommes ici dans le module n° 01, qui est une conversation généraliste dans l'optique culturelle supplémentaire des cours. C'est juste pour vous faire demarrer le processus de réflexion en douceur...soyez patient pour entrer dans le vif du sujet...

Si vous le voulez bien, commençons d'abord par fixer un peu les idées avant d'aborder le travail astrologique proprement dit.

Dans un immense Univers, une petite sphère, la Terre, tourne autour d'une étoile.

Elle occupe la troisième place dans une famille planétaire.

Elle est constituée par un noyau solide, tandis que la majeure partie de sa surface est recouverte de liquide, et possède une enveloppe gazeuse.

Des créatures vivantes peuplent le liquide, d'autres volent dans le gaz, et d'autres encore rampent et marchent sur le sol, au fond de la couche gazeuze sur une sorte d'écorce, et s'agitent même à fleur de sol.

L'homme, qui se tient maintenant verticalement, se croit le maître de la création. Quelques uns croient aussi qu'ils sont les marionnettes-enfants d'une super-intelligence qui aurait été le grand créateur de toute chose dans cet Univers bien mystérieux...C'est évidemment leur droit.

Il était persuadé que lui, l'homme, cet être pensant, était bien au sommet des règnes. En fait, il se croyait dieu, et il en était persuadé bien avant ses efforts qui lui ont permis de voler autour du globe sur des ailes de métal et d'être capable de parler à ses frères de l'autre côté de la Terre.

Aujourd'hui, il découvre le microscosme dans une goutte d'eau et les éléments dans les étoiles. Il connaît les lois de la cellule vivante avec les chromosomes et la construction génétique, et celles qui régissent le macroscosme du Soleil, de la Lune, des planètes et des étoiles.

Il est convaincu que la gravitation garantit la cohérence du système planétaire, maintient l'homme et l'animal sur leur planète et les océans à leur place. Depuis des millions et des millions d'années, soutient-il, les planètes et leurs satellites suivent invariablement les mêmes trajectoires, et l'homme, au cours de ces millénaires, a gravi tous les degrés successifs qui, de l'organisme unicellulaire nommé protozoaire, le haussèrent jusqu'au rang de l'Homo-Sapiens.

La connaissance de l'homme approche t'elle aujourd'hui la perfection ? Quelques pas de plus suffiront ils à parachever la conquête de l'univers : Extraire de l'énergie de l'atome ou des étoiles, guérir le cancer, controler la génétique totalement, communiquer avec d'autres planètes et savoir si , elles aussi, sont habitées par des êtres vivants ?

Ici commence le règne de l'Homo-Ignorans.

L'homme actuel ignore ce qu'est la vie, il ignore quelle en fut l'origine et si elle a pris naissance dans la matière organique ou si c'est de la matière organique qui sert de moyen d'expression à quelque chose de plus mystérieux encore, l'Esprit.

Il ne sait s'il existe de la vie sur les autres planètes de notre système solaire, ou sur celles qui gravitent autour d'autres soleils, et dans l'affirmative probable, si des formes de vie y sont identiques à celles que nous connaissons sur Terre., y compris l'homme.

Il ne sait pas si notre système solaire fut créé, bien qu'il ait, la dessus, imaginé quelques hypothèses. Il sait seulement qu'il s'est formé il y a des millions d'années.

Mais il ignore ce qu'est cette mystérieuse force, la gravitation, qui le maintient à la verticale, pied au sol, tout comme ses frères qui habitent à l'opposé de la planète, et pourtant, il considère ce phénomène comme la Loi des lois.

Il ignore tout de l'aspect du sol à huit kilomètres de profondeur. Il ne sait pas exactement comment les montagnes se sont formées, comment les continents ont surgi des mers, bien que la aussi, il risque quelques hypothèses. Il ne sait pas non plus d'où est venu ce pétrole si cher ; nulle certitude, rien que des hypothèses, et pas davantage il ne sait pourquoi une épaisse couche de glace recouvrait il n'y a pas si longtemps encore la majeure partie de l'Europe et de l'Amérique du Nord ; la présence de palmiers à l'intérieur du cercle polaire le déconcerte, et il est incapable d'expliquer par quel phénomène, la même faune se trouve emplir les lacs intérieurs du vieux monde et ceux du nouveau monde. Pas plus qu'il ne sait exactement d'où vient le sel des océans...

Bien que l'homme sait qu'il vit sur cette planète depuis des millions d'années, les premiers éléments de son histoire ne remontent qu'à quelques millénaires. Et encore, ces quelques milliers d'années ne sont pas encore assez connus. Pourquoi l'âge de Bronze précède t'il l'âge de Fer, alors que le fer est plus répandu dans le monde et que la fabrication en est infiniment plus simple que celle de l'alliage du cuivre et de l'étain ? Par quels moyens mécaniques les hommes érigèrent-ils des édifices monumentaux sur les hautres montagnes des Andes, bien que l'on essaie, par des tentatives de quelques semaines de lever péniblement à l'aide de cordes mouillées quelques blocs et qu'on en déduise une hypothèse bien fumeuse à bien des égards et vu l'ampleur des réalisations constatées ?

Comment se fait-il que la légende du déluge soit répandue dans tous les pays ?

Quel est le sens véritable du mot "antédéluvien " ? Quels faits ont inspiré les images eschatologiques ou paraboliques de la fin du monde ? Et pourquoi, dans bien des cosmogonies de diverses cultures, parle t'on de mondes successifs ou même de soleils successifs ? Il est probable que s'il faut donner des réponses à tous ces mystères, il faudra également abandonner certaines notions scientifiques aujourd'hui considérées comme sacro-saintes, comme celle, par exemple, de la révolution harmonieuse de la Terre, et celle qui attribue des millions d'années à la constitution actuelle du système solaire : la théorie de l'évolution elle même, en conséquence, se trouvera remis en question, mais ce n'est pas pour autant que l'on peut lui substituer une théorie créationiste dont nous n'avons pas davantage de preuves quelconques et l'étayant. Il nous faudra probablement changer nos paradigmes de nos connaissances pour entrevoir de nouvelles hypothèses...

Le Soleil se lève à l'Est et se couche à l'Ouest. Le jour a une durée de 24 heures, l'année de 365 jours, et quelques heures...La Lune tourne autour de la Terre, elle présente des phases, et est successivement croissante pleine et décroissante.

L'axe de la Terre est dirigé vers l'étoile polaire. Après l'hiver et le printemps, vient l'été et l'automne, ce sont des observations courantes.

Mais ces lois, sont elles invariables ? en sera t'il de même pour l'éternité ? En a-t-il toujours été ainsi ? Le Soleil a 9 planètes. Mercure n'a pas de satellites, Vénus non plus. La Terre possède une Lune. Mars a deux petits satellites, simples fragments de rochers et l'un d'eux accomplit son mois avant que Mars n'ait achevé son jour. Jupiter a 11 satellites connus, et compte 11 espèces différentes de mois. Saturne possède 9 satellites connus alors qu'Uranus n'en compte que 5, Neptune en possède 2 et Pluton aucun, mais des "planètes" (encore qu'il faudrait s'entendre sur ce terme) transneptuniennes peuvent exister, on en a répertorié quelques unes vers la ceinture de Kuiper.

Le Soleil accomplit sa rotation en direction de l'Est. Toute les planètes gravitent autour du Soleil dans le même sens (dans le sens contraire des aiguilles d'une montre pour un observateur tourné vers le Nord) La plupart de leurs satellites circulent ainsi aussi dans le sens inverse des aiguilles d'une montre (sens direct) mais quelques uns dans le sens contraire (sens rétrograde).

Aucune orbite n'est un cercle parfait. Il n'y a aucune régularité dans l'excentricité des orbites planétaires. Chaque ellipse s'incline dans une direction différente. On ne sait pas avec certitude, mais on pense que Mercure présente toujours la même face au Soleil, comme la Lune à la Terre. Pour Vénus, même encore maintenant, on ne sait pas si Vénus tourne sur elle même si lentement que son jour est égal à son année, ou si rapidement que la partie dans l'ombre ne se refroidit jamais suffisamment.

La durée de la rotation de Mars est de 24 h 37 mn, 22,6 secondes, une durée moyenne comparable au jour terrestre. Jupiter , dont le volume est 1300 fois supérieur à celui de la Terre a une durée brève de rotation de 9 h et 50 mn. D'où peuvent provenir ces variations ? Ce n'est pas une loi absolue qu'une planète tourne sur elle même ou qu'elle ait des jours et des nuits ; encore moins que son jour et sa nuit se reproduisent nécessairement toutes les 24 heures.

Si Pluton tourne sur lui même d'Est en Ouest, il voit le Soleil se lever à l'Ouest.

Uranus ne connaît ni le Soleil levant, ni le Soleil couchant, pas plus à l'Ouest qu'à l'Est.

Ainsi, ce n'est pas une règle qu'une planète du système solaire accomplisse sa rotation d'Est en Ouest, ni que le Soleil se lève à l'Est.

L'équateur de la Terre est incliné sur le plan de l'écliptique selon un angle de 23°27 qui produit le changement des saisons, au cours de la révolution annuelle autour du Soleil. Les axes des autres planètes présentent des directions si variées qu'ils semblent être l'effet d'un choix délibéré.

Ce n'est pas une règle commune à toutes les planètes que l'hiver succède à l'automne, et l'été au printemps.

L'axe d'Uranus est situé sur le plan de son orbite et son équateur fait un angle de 82° avec le plan de cette orbite. Pendant 20 ans environ, une de ses régions polaires est le lieu le plus chaud de la planète, puis la nuit tombe peu à peu et 20 années plus tard, l'autre pôle entre dans les tropiques pour une durée égale.

La Lune ne possède pas d'atmosphère et de même pour Mercure où elle est quasi inexistante à part quelques gaz bien particuliers comme l'hélium et l'hydrogène.. Vénus est couverte de nuage épais, mais non de vapeur d'eau. Mars a une atmosphère transparente, mais pratiquement sans oxygène, ni vapeur d'eau conséquente et au final, sa composition nous demeure encore inconnue, bien que les sondes et peut -être prochainement un voyage humain puissent nous faire avancer dans sa connaissance.

Toutes les théories sur l'origine du système planétaire et sur la force qui maintient ses éléments en mouvement remontent à la théorie de la gravitation et à la mécanique celeste de Newton. Le soleil attire les planètes et, sans l'influence d'une seconde force, elles se précipiteraient vers lui. Mais chaque planète est contrainte en raison de sa vitesse acquise de s'écarter du Soleil, et en conséquence, une orbite se forme. De même, un satellite ou une lune est soumis à une force centrifuge qui l'éloigne de sa planète , mais l'attraction de cette planète courbe la trajectoire du satellite sous l'effet de ces deux forces , et se trouve alors dessinée une orbite de satellite.

L'inertie, ou la persistance de mouvement, propriété intime des planètes et des satellites a été postulée par Newton, mais il n'a pas expliqué comment, ni quand, l'attraction ou la répulsion initiales se sont produites.

La théorie sur l'origine du système planétaire qui domina tout le XIX siècle a été soumise par Swedenborg le théologien, et par le philosophe Kant...

Le mathématicien Laplace l'a traduite en termes scientifiques, mais sans faire une exploration quantitative. Elle peut se résumer ainsi :

Il y a des centaines de millions d'années, le Soleil était une immense masse gazeuse, de forme sensiblement discoïdale. Ce disque était d'une dimension égale à l'orbite de la planète la plus éloignée. Il tournait autour de son centre. A la suite de la concentration sous l'effet de la gravitation, un soleil sphérique se forma au centre du disque. Le mouvement de rotationde de toute la nébuleuse mit en action une force centrifuge ; des parties de matières placées à la périphérie résistèrent au mouvement de contraction dirigé vers le centre et éclatèrent en anneaux qui prirent la forme de globes. C'étaient les planètes en formation.

En d'autres termes, par suite de la contraction du Soleil au cours de sa rotation, de la matière se détacha, et des parties de cette matière solaire formèrent les planètes.

Le plan dans lequel se déplacent les planètes est le plan équatorial du Soleil.

Cette théorie aujourd'hui, ne peut pleinement nous satisfaire : On lui fait trois objections principales. La première, c'est que la vitesse de la rotation axiale du Soleil au moment où s'est formé le système planétaire n'a pu être suffisante pour que les anneaux de matière s'en détachent. Même en l'admettant, ils ne se seraient pas arrondis en globes. D'autre part, la théorie de Laplace n'explique pas pourquoi les planètes ont une vitesse angulaire de rotation quotidienne, et de révolution annuelle, supérieure à celle que le Soleil aurait pu leur imprimer.

Enfin, pourquoi certains satellites ont ils une rotation rétrograde ou tournent ils dans une direction opposée à celle de la plupart des éléments du système solaire ?

On a donc émis d'autres hypothèses. La théorie des marées, qui, a son premier stade a été appelée théorie planétésimale, suppose qu'une étoile passa très près du Soleil.

Une immense marée de matière fut soulevée vers l'étoile qui passait, arrachée au corps du Soleil, mais demeura dans son domaine ; et c'est de cette matière que furent formées les planètes.

D'après cette théorie, la masse ainsi arrachée se brisa en petits fragments , qui se condensèrent dans l'espace. Quelques-uns furent éjectés du système solaire, d'autres retombèrent sur le Soleil, et le reste tourna autour de lui, en vertu de la force de gravitation. Dans leur révolution sur des orbites très allongées, ils s'agglomérèrent, arrondirent leurs orbites à la suite de collisions, et à la fin, formèrent les planètes avec leurs satellites.

Dans la théorie des marées, il est possible que la matière arrachée au Soleil se disperse d'abord, puis se réunisse par la suite. La "marée" se brisa en quelques fragments qui, assez rapidement, passèrent de l'état gazeux à l'état liquide, puis à l'état solide. A l'appui de cette théorie, on a soutenu que lors de la fragmentation de cette marée en un certain nombre de "gouttes" de différentes tailles, les plus grosses provenaient probablement du centre de la marée (soit du point de la marée le plus proche du Soleil, soit du point de la marée le plus éloigné du Soleil). en fait, Mercure, la planète la plus proche du Soleil est petite. Vénus est plus grande. La Terre est un peu plus grande que Vénus et Jupiter est 320 fois plus grande que la Terre (en masse). Saturne est un peu plus petit que Jupiter, Uranus et Neptune plus grandes encore, n'ont pas la taille de Jupiter et de Saturne, et enfin Pluton est aussi petit que Mercure.

La difficulté de la théorie des marées provient de ce point même qui prétend l'étayer : La masse des planètes.

Entre la Terre et Jupiter, tourne une petite planète, Mars dont la masse est égale au dixième de celle de la Terre, alors que selon les données de la théorie, on devrait découvrir là une planète de 10 à 50 fois plus grande que la Terre.

D'autre part, Neptune est plus grande et non plus petite qu'Uranus. Une autre difficulté vient de l'improbabilité, toutefois admise, d'une rencontre entre deux étoiles.

Un des auteurs de la théorie des marées a estimé cette probabilité dans les termes suivants : "En gros, nous pouvons estimer qu'une étoile a une chance de former un système planétaire comme le nôtre en 5.000.000.000.000.000.000 d'années" mais étant donné que la vie d'une étoile est très inférieure à ce chiffre, "une seule étoile sur 100.000 a pu former un système planétaire dans toute son existence...".

Dans le système galactique qui comprend au bas mot 100 millions d'étoiles, les sytèmes planétaires se forment au rythme d'environ un par 5 billions d'années...

Notre système, avec un âge de l'ordre de 2 billions d'années est probablement le plus jeune de toute la galaxie...

Le problème de l'origine de la Lune est, semble t'il fort gênant pour la théorie des marées. Plus petite que la Terre, la Lune a achevé plus tôt son refroidissement et sa condensation, et les volcans ne sont plus en activité. On calcule que la Lune possède un poids spécifique plus léger que la Terre ; on en conclut que la Lune a été constituée par les couches superficielles de la matière terresteres, qui sont riches en silice légère, alors que le noyau de la Terre se compose de métaux lourds, en particulier le fer.

Mais cette hypothèse postule que la formation de la Lune et celle de la Terre n'ont pas été simultanées. La Terre constituée par une masse éjectée du Soleil, a dû subir un processus de nivellement qui a placé les métaux louds au centre et la silice à la périphérie, avant que la Lune n'ait été arrachée à la terre par une nouvelle marée. Ce qui impliquerait des déformations provoquées par deux marées consécutives dans un même système où l'éventualité d'une seule marée est déjà considérée comme un évènement extrèmement rare et même proche de l'improbable..

Si le passage d'une étoile auprès d'une autre a lieu, parmi cent millions d'étoiles, une seule fois en cinq billions d'années, deux évènements de ce genre pour la même étoile semblent infiniment douteux. Par conséquent et faute de mieux, on suppose que les satellites ont été arrachés aux planètes par l'attraction du Soleil, lorsqu'elles passent au plus près de lui (périhélie) en poursuivant leur orbite...

D'autre part, le mouvement des satellites autour des planètes suscite de nouvelles difficultés relatives aux théories cosmologiques actuelles.

Laplace a fondé sa théorie de l'origine du système solaire sur le postulat que toutes les planètes et tous les satellites tournent dans le même sens. Il a écrit que la rotation axiale du Soleil, les révolutions orbitales et les rotations axiales des six planètes, de la Lune, des satellites et des anneaux de Saturne présentent 43 mouvements, tous dans le même sens. " On trouve par l'analyse des probabilités qu'il y a plus de quatre milliards à parier contre un que cette disposition n'est pas l'effet du hasard, ce qui forme une probabilité bien supérieure à celle des évènements historiques sur lesquels on ne se permet aucun doute..." Evidemment, depuis Laplace, nous avons progressé et l'on sait qu'il existe des rotations dans divers sens des planètes et des satellites et bien sûr, cela vient contredire la théorie de Laplace.

Dans la théorie des marées, c'est le passage de l' étoile qui a déterminé la direction des mouvements des planètes, mais pourquoi les satellites d'Uranus tournent ils perpendiculairement au plan Ouest -Est et quelques satellites de Jupiter ou de Saturne en sens inverse ? C'est ce que n'explique pas la théorie des marées.

Toutes les théories existantes admettent que la vitesse angulaire de révolution d'un satellite doit être inférieure à la vitesse de rotation de sa planète sur elle même. Mais le satellite le plus proche de Mars fait sa révolution bien plus rapidement que Mars accomplit sa rotation...

Dans les nouvelles théories, comme celle de Russel, il subsiste encore des troubles.

Selon celles ci, le Soleil aurait appartenu à un système d'étoiles doubles. Le passage d'une étoile aurait brisé le compagnon du Soleil, et ses débris aurait formé les planètes. Cette hypothèse admise, on explique que les grandes planètes furent constituées par des débris , et que les petites, les planètes dites terrestres, naquirent par un processus de scission.

Cette hypothèse sur la naissance des petites planètes solides à partir des grandes planètes gazeuses a pour objet d'expliquer la différence du rapport poids-volume entre les grandes et les petites planètes. Mais cette théorie ne parvient pas à expliquer les différences des poids spécifiques entre les petites planètes et leurs satellites.

Par un processus de scission la Lune naquit de la Terre, comme le décrivent certains ésotéristes comme Steiner. Mais le poids spécifique de la Lune est supérieur à celui des grandes planètes et inférieur à celui de la Terre :

La théorie selon laquelle c'est la Terre qui naquit de la Lune, malgré les petites dimensions de celle ci paraîtrait ainsi plus vraisembable. Cela écarte l'argument.

Le problème de l'origine des planètes et de leurs satellites reste donc sans solution.

Les théories, non seulement se contredisent, mais chacune en soi porte ses propres contradictions. Comme le disait un auteur, "Si le Soleil n'avait pas été accompagné de planètes, son origine et son évolution n'auraient présenté aucune difficulté..."

Et dans toutes ces théories, aucune ne prend en compte la question des comètes, certaines essaient bien de les intégrer parce qu'on en observe tout de même 500 par siècle, et mis à part le fait d'une théorie qui dit que ce serait de minuscules planètes qui n'aurait pas subi une attraction latérale suffisante pour dessiner des orbites circulaires, aucun système n'a été proposé, qui puisse expliquer l'origine du système solaire dans sa totalité, avec ses planètes et ses comètes.

Et même les explications données dans les musées et planétariums du monde ne font que donner des explications "spéculatives"..

C'est donc une opinion courante que faute d'avoir été présents à la formation du système solaire, nous ne pouvons légitimement avoir la moindre idée de cette formation ...

Si j'ai pris la peine de vous citer tout cela, c'est pour vous montrer que nos connaissances, même en science exotérique, peuvent comporter des contradictions flagrantes, et en vérité sont soumises aux paradigmes actuels de notre façon de penser, et qu'en définitive, elles peuvent être remises en question d'un jour à l'autre, en fonction des recherches et des nouvelles hypothèses, et qu'en fin de compte, nous sommes bien encore dans le monde de "l'homo-ignorans...."

Mais cela se complique encore davantage si l'on concentre notre regard sur notre petite boule bleue et ronde et son évolution :

Ainsi, la théorie de Cuvier sur les formes stabilisées de la vie, et sur les cataclysmes et leur gigantesques destructions, fut supplantée par une théorie de l'évolution en géologie (Lyell) et en biologie (Darwin).

Les montagnes ne sont que les restes de plateaux érodés par la très lente action du vent et de l'eau, les roches sédimentaires sont les résidus de roches ignées érodées par la pluie, puis transportées jusqu'à la mer, où ils se déposèrent lentement.

On suppose que les squelettes d'oiseaux et d'animaux terrestres trouvés dans ces roches sont ceux d'animaux qui longeaient le bord de la mer dans les eaux peu profondes ; ils y moururent et furent recouvert de sédiments avant que les poissons n'eussent détruit leurs cadavres, et l'eau, désagrégé leurs squelettes.

Aucun cataclysme ne vint interrompre le lent et constant processus.

La théorie de l'évolution, celle que l'on peut faire remonter à Aristote, et qui fut enseignée par Lamarck, à l'époque de Cuvier, puis qui influença Darwin a été généralement considérée comme exacte par les naturalistes, et cela depuis près d'un siècle.

Ainsi, des roches sédimentaires recouvrent les hautes montagnes et la plus haute de toutes, l'Himalaya. Or, on y trouve des coquillages et des squelettes de poissons. Cela signifie qu'à une époque lointaine, des poissons nageaient sur ces montagnes.

Quelle cause provoqua le surgissement de ces montagnes ? il a fallu une violente poussée de l'intérieur, ou une traction de l'extérieur, ou des mouvements de torsions sur les flancs, pour faire surgir les montagnes, soulever les continents hors des fosses marines, et submerger d'autres masses terrestres..

Si nous ne savons pas quelles sont ces forces, il nous est impossible de répondre au problème de l'origine des montagnes et des continents, (et même avec la théorie de la tectonique des plaques qui apparaissent comme un lent mouvement plutôt qu'un rapide) et ce quel que soit le lieu étudié...Le problème de la formation des montagnes est un problème irritant.

Beaucoup d'entre elles sont composées de roches qui ont subi une pression tangencielle et qui se sont plissées, ce qui implique un rétrécissement de la croûte terrestre sur des centaines de kilomètres. Le rétrécissement radial est lamentablement insuffisant pour provoquer la force de pression hrizontale constatée.

C'est là que réside la déroutante difficulté du problème de la formation des montagnes. Les géologues n'ont pas encore trouvé une issue satisfaisante à ce dilemme... On suppose que le surgissement des montagnes s'est opéré par un processus lent et graduel. D'autre part, il est évident que les roches ignées, déjà dures, ont dû devenir fluides pour pénétrer les roches sédimentaires, ou les recouvrir. on ignore les causes du phénomène, mais on affirme qu'il a dû se produire bien avant l'apparition de l'homme sur la Terre.

Ainsi, de délicats problèmes se posent lorsque l'on retrouve des crânes d'hommes préhistoriques dans des couches récentes, ou des crânes d'hommes modernes, mélés à des os d'animaux disparus, dans les couches anciennes...

Quelques fois aussi, en creusant des mines, on découvre un crâne humain au coeur d'une montagne, sous une épaisse couche de basalte ou de granit, tel celui de Calaveras en Californie... Des restes humains et des os travaillés par l'homme, des pierres polies, ou des poteries, ont été trouvés sous de grands dépots d'argile et de gravier, parfois à plus de 30 m de profondeur.

L'origine de l'argile, du sable et du gravier sur des roches ignées ou sédimentaires, pose aussi un délicat problème.

La théorie des époques glacières proposée en 1840 tente d'éclairer ce problème et certains autres phénomènes énigmatiques. En une région aussi septentrionale que le Spitzberg, à l'intérieur du cercle polaire, se sont formés dans le passé des récifs de corail, qui ne se trouvent que dans les régions tropicales. Des résidus de palmiers y poussèrent semble t'il..Le continent de l'Antartique, qui aujourd'hui ne possède pas un seul arbre, a dû, à une époque donnée, être recouvert de forêts , puisqu'il contient des dépots de charbon.

Comme nous le voyons, la planète Terre est riche en secrets.

Nous n'avons pas fait un pas de plus vers la solution du problème.

Au contraire, nous avons soulevé maints nouveaux problèmes restés sans explication, tels ceux de la litosphère, de l'hydrosphère et de l'atmosphère de la Terre. Mais arriverons nous à comprendre les transformations qui ont affecté la surface du globe à l'époque géologique la plus récente, celle de la dernière période glaciaire, très proche des temps qu'on appelle historiques ?

Dans l'histoire du réchauffement climatique actuel, que savons nous exactement si ce n'est que l'on constate des variations et comment peut on espérer y palier puisque nous ne connaissons même pas la nature exacte de notre système solaire et de son implication sur notre belle planète ?

Si j'ai pris le soin de vous parler un peu de tout cela avant d'aborder la matière astrologique elle-même, c'est pour vous montrer que même dans la science dite "rationnelle" nous ne faisons qu'émettre des hypothèses et des postulats qui peuvent devenir eux aussi des sortes de croyances, au moins le temps qu'ils soient balayés par une découverte qui change le regard que l'on porte sur le monde.

Par conséquent, lorsqu'un esprit dit "rationnel "vous opposera la "vérité dite scientifique et rationnelle" de son point de vue sur le phénomène astrologique, parlez lui donc des contradictions et des mystères restés sans réponse, des différentes hypothèses de l'histoire de notre Univers, et même de notre planète elle-même...

Dans mon ouvrage, j'ai émis moi même, en regard de la physique quantique, qu'il existait en définitive de l'Esprit dans la matière, et qu'en fin de compte, au final, cet esprit était de l'information. En quelque sorte, l'Esprit était la signification et la matière la forme de celle-ci. (Plus tard, beaucoup plus tard dans le Cercle, j'aborde un point important de cette question de "l'information" dans notre Univers...)

Ce dont nous nous occupons en Astrologie, ce n'est point de la matière, et il est évident qu'elle n'a aucun rapport avec tout ce que je vous ai exposé plus haut, en termes d'influences matérielles des astres sur nos comportements et notre vie évènementielle, sauf peut être pour la Lune qui semble avoir un rapport avec le vivant organique, présent sur notre Terre, du fait de sa proximité et de ses cycles.

On pourrait émettre l'hypothèse que notre univers matériel a son pendant spirituel, rien ne le contredit, mais rien ne le confirme non plus, et que dans cet Univers spirituel où pourrait se promener notre Conscience, nous aurions la possibilité, par le biais de la symbolique, d'observer à la fois le déroulement des cycles et du temps, qui, je vous le rappelle, est une notion tout à fait subjective et basée sur les révolutions planétaires.., Peut être aussi des "fonctions-conciences basiques" inhérentes à toute vie spirituelle qui souhaiterait se manifester au travers d'un environnement de type matériel, et donc, dans notre système solaire, en se manifestant via un symbole visible qui peut être les vecteurs planétaires.

Ainsi, l'Astrologie est avant tout la construction d'un langage symbolique, tout comme les mathématiques, qui permet d'observer quelque chose qui relève du domaine du spirituel, mais qui peut avoir des conséquences sur le domaine matériel ou évènementiel, puisqu'il observe la "signification" de la "forme"...

Or, les faits étant assez tétus, on constate depuis des millénaires la relation évènementielle ou comportementale qui existe entre les planètes et l'esprit humain, c'est un fait, mais comme les autres hypothèses du "rationnel" on en a pas percé le mystère.

Et parfois, il faut aussi reconnaître que l'on a pas forcément une application systématique et inéluctable de ces influences. Par conséquent, et puisque vous abordez ce chemin pour savoir vous servir de ce langage symbolique qu'est l'outil astrologique, dont vous constaterez probalement une certaine efficacité par les faits, ne le prenez pas non plus comme un dogme intangible, mais seulement comme la recherche de "potentialités" possibles.

En faisant cela, on sort en quelque sorte de l'emprise du thème, car ce qui est proposé, c'est une carte d'évolution de l'Esprit que vous observez, avec ces bifurcations possibles, imposées ou proposées, et comme dans toute chose, le fait de savoir permet de prendre des décisions et faire des choix en toute conscience, au moins déjà pour soi même.

Avant d'aborder la matière d'astrologie proprement dite dans le prochain module, je souhaitais vous parler un peu de ce qui tourne autour des "rumeurs" de 2012.

Du point de vue astrologique pur, on a plutôt des aspects de tension dans le ciel actuel vers août 2010, mais ce n'est pas vraiment la première fois que nous avons ce type de configuration. (Bientôt, vous aurez un logiciel spécifique, Dynastro, qui vous permettra d'aller et venir dans le temps pour rechercher ce genre de problèmes, mais également pour avoir un outil à utiliser pour les thèmes et leur dynamique, selon la méthode enseignée dans ces cours.)

Donc la "rumeur" provient d'autres sources, et notamment de la question du calendrier Maya. Mais qu'en est il exactement ?

L'idée que les différents âges ont été interrompus par de grands bouleversements naturels est répandue à travers le monde entier. Le nombre de ces âges varie avec les peuples et les traditions.

Les variations proviennent du nombre de catastrophes que chaque peuple particulier se remémore, ou de la façon dont il calculait la fin d'une période.

Ainsi, les annales de l'antique Etrurie, d'après Varron, font mention de sept grands âges écoulés. Censorinus, auteur du III ème siècle de notre ère et compilateur de Varron a écrit : " Les hommes croyaient à l'apparition de différents prodiges, par lesquels les dieux leur faisaient connaître la fin de chaque âge. Les Etrusques étaient versés dans la science des étoiles, et après avoir observé les prodiges avec attention, ils consignaient leurs observations dans leurs livres.."

L'histoire de la Grèce révèle de semblabes traditions, Censonirus a noté : "Il y a une période qu'Aristote appelait la suprême année, à la fin de laquelle le Soleil, la Lune et toutes les planètes reprennent leur position primitive. Cette "suprême année" a un grand hiver, appelé par les grecs "kataklismos" , ce qui signifie "déluge", et un grand été appelé "Ekpirosis" ou combustion du monde? Ce monde, en vérité, semble être succesivement inondé et brulé au cours de ces deux époques."

Anaximène et Anaximandre, au VI siècle avant JC, et Diogène d'Apollonie, au V ème siècle imaginait la destruction du monde suivie par une nouvelle création. Héraclite enseignait que le monde est détruit par le feu au bout de chaque période de 10800 ans. Aristarque de Samos, au III ème siècle de notre ère, enseignait qu'en une période de 2484 années, la Terre subit deux destructions, l'une par la chaleur, l'autre par le déluge.

Les stoïciens croyaient communément que des embrasements périodiques consumaient le monde, qui retrouvait ensuite une forme nouvelle : "ceci est dû aux forces d'un feu éternellement actif qui existe dans les choses, et qui au bout de longs cycles réduit tout à sa forme primitive, et d'où prend naissance un monde neuf "

Ainsi, Philon présentait il l'idée des stoïciens d'une sorte de refonte du monde grâce à des embrasements périodiques. "Dans un de ces cataclysmes, le monde trouvera sa destruction finale en se heurtant à un autre monde, il s'éparpillera en atomes, d'où sera créée, à la suite d'un long processus, une nouvelle Terre, quelque part dans l'Univers. "

Démocrite et Epicure, expliquait Philon, postulent qu'il existe beaucoup de mondes, dont ils attribuent l'origine à des collisions mutuelles et a des agglomérations d'atomes. Quant à leur destruction, elle serait l'effet du contre coup et des collisions des mondes ainsi formés".

Hériode, un des premiers auteurs grecs, a parlé de quatre âges, et de quatre générations d'hommes, qui furent détruits par le courroux des dieux planétaires.

le troisième âge fut l'âge du Bronze. Quand il fut détruit par Zeus, une nouvelle génération d'hommes repeupla la Terre. Ils réemployèrent le bronze pour fabriquer des armes et des instruments et commencèrent ensuite à utiliser le fer.

Dans un ouvrage Hésiode a décrit la fin d'un âge : "La Terre génératrice de vie était embrasée et craquait de toutes parts, le sol bouillonnait, et les flots de l'océan..on eut dit en vérité que la Terre et le vaste ciel au-dessus d'elle se heurtaient, car pareils craquements gigantesques auraient retenti si la Terre s'était ruée à sa destruction, et si le ciel d'en haut l'avait précipitée dans l'abîme ".

Cette tradition de quatre âges achevés se retrouve sur les bords de la mer du Bengale et sur les plateaux du Tibet, l'âge actuel étant le 5 ème.

Le livre sacré Hindou, le Bhagavata Pourana, nous parle de quatre époques et de pralayas, ou cataclysmes dans lesquels , à différentes époques, l'humanité a été presque détruite entièrement. Le cinquième âge est l'âge actuel.

Les âges du monde sont appelés Kalpas ou Yugas. Chaque âge a été détruit par le feu ,l'inondation ou un cyclone. l'Ezour vedam et le Bhaga Vedam, livres sacrés hindous, conservent cette notion de quatre âges achevés, l'unique différence étant le nombre d'années attribué à chacun d'eux.

Au chapitre "Cycles du monde" du Visuddhi-Magga, il est dit qu'il y a trois destructions : " La destruction par l'eau, la destruction par le feu, la destruction par le vent ", mais qu'il y a 7 âges, chacun d'eux étant séparé du précédent par un cataclysme universel.

Des allusions aux âges et aux cataclysmes se retrouvent dans l'Avesta (Zend-Avesta), les écrits sacrés du Mazdéisme, religion primitive des Perses.

Dans l'un de ces livres, on compte 7 âges du monde ou "millénaires". Zara-Thoustra (Zoroastre) , son prophète, parle des "signes, merveilles et confusions qui se manifestent dans le monde à la fin de chaque millénaire ".

Les Chinois appellent les âges révolus "Kis", et comptent 10 kis du commencement du monde à Confucius. Dans l'antique encyclopédie chinoise, "Sing-li-ta-tsien-chou", on discute des convulsions générales de la Terre. Par suite de la périodicité de ces convulsions, la période comprise entre deux catastrophes est considérée comme "une grande année". De la même façon qu'au cours d'une année , le mécanisme cosmique se remonte au cours d'un âge du monde et : "dans une convulsion générale de la nature, la mer est arrachée à son lit, les montagnes surgissent du sol, les rivières changent leur cours, les êtres humains et toutes les choses sont détruites, et les anciens vestiges effacés.."

Une vielle tradition, qui a trait aux âges du monde précipités dans des catastrophes cosmiques a été retrouvée dans les deux amériques, parmi les Incas, les Aztèques et les Mayas. Une grande partie des inscriptions de pierre découvertes chez les Yucatèques évoquent de pareils cataclysmes. Les plus anciens de ces fragments (Katuns, les calendriers sur pierre du Yukatan) font de fréquentes allusions à de grands cataclysmes qui, à plusieurs reprises, bouleversèrent le continent américain et dont tous les peuples de ce continent ont gardé un souvenir plus ou moins distinct".

Les "Codex" du Mexique et les auteurs indiens qui composèrent les annales de ces peuples accordent une place prépondérante à cette tradition de cataclysmes qui décimèrent l'humanité et changèrent la face du monde.

Dans les chroniques du royaume mexicain, il est dit : "Les anciens savaient que, avant que le ciel et la Terre actuels fussent formés, l'homme était déjà créé, et la vie s'était manifesté déjà quatre fois".

Cette tradition de réactions et de cataclysmes successifs se retrouve dans la Pacifique, à Hawaï et dans les Iles de la Polynésie : ici, il y avait 9 âges et à chaque âge un ciel différent était au dessus de la Terre.

Les Islandais aussi croyaient que 9 mondes furent engloutis au cours d'âges successifs, tradition qui est contenue dans l'Edda.

La conception rabinnique des âges se cristallisa au cours de la période suivant l'Exil. Avant même la naissance de notre terre, des mondes avaient été créés à seule fin d'être ultérieurement anéantis : "Il fit plusieurs mondes avant le nôtre, mais il les détruisit tous.." Cette Terre, de même ne fut pas créee au commencement pour s'intégrer harmonieusement dans le Plan Divin. Elle fut refaite a six reprises consécutives. Des conditions nouvelles apparurent après chacun de ces cataclysmes.

Sur la quatrième terre vécut la génération de la Tour de Babel ; nous appartenons au 7 eme âge. Chacun de ces âges, ou chacune de ces "terres" porte un nom , Sept cieux et sept terres furent créés. Le plus éloigné , le septième, Eretz; le sixième : Adamah ; le cinquième, Arka, le quatrième : Harabah; le troisième : Yabbashah, le deuxième : Tevel, et enfin notre terre à nous appelée Heled, et comme les autres elle est séparée de la précédente par des abîmes, le chaos et l'eau.

"De grands cataclysmes changèrent la face de la Terre, quelques-uns périrent par le déluge, d'autres furent consumés par le feu" écrit le philosophe juif Philon.

Selon le rabbin Rashi, l'ancienne tradition signale des effondrements périodiques du firmanent : l'un d'eux eut lieu aux jours du Déluge et ils se répétèrent à des intervalles de 1656 années.

La durée des âges du monde varie ainsi selon les cultures et est aussi différente dans les traditions Arméniennes ou Arabes.

Un évènement maintes fois cité dans les traditions des âges du monde est l'apparition d'un nouveau Soleil dans le ciel au commencement de chaque âge.

Le mot "Soleil" est substitué au mot "âge" dans les traditions cosmogoniques de nombreux peuples , dans toutes les régions du globe.

L'érudit indien Ixtlilxochitl (vers 1560 et des poussières) a décrit dans ses annales des rois de Tezcuzo les âges du monde d'après les noms des Soleils :

Le soleil de l'Eau, fut le premier âge, terminé par un déluge qui fit périr presque toutes les créatures. Le Soleil du Tremblement de Terre (ou âge) fut anéanti par un séisme terrifiant qui fendit la Terre en maints endroits et renversa les montagnes ; le Soleil du cyclone fut détruit par un cyclone cosmique. Le Soleil du Feu fut l'âge qui disparut sous une pluie de feu.

Gomara, écrivain espagnol du XVI siècle, rapportait : "les nations de Culuhua ou du Mexique croient, d'après leurs peintures hiéroglyphiques, qu'avant le soleil qui les éclaire maintenant, il y en a déjà eu quatre qui se sont éteints les uns après les autres..Ces quatre Soleils sont autant d'âges dans lesquels notre espèce a été anéanti par des inondations, des tremblement de terre, par un embrasement général et par effet des ouragans".

Les quatre éléments jouèrent un rôle dans chaque cataclysme; et si le déluge, le cyclone, le tremblement de terre et le feu donnèrent un nom différent à un cataclysme différent, ce fut à cause de la prédominance de l'un d'eux dans ces bouleversements.

Les symboles de soleils successifs sont visibles sur les documents littéraires précolombiens du Mexique, Gomara parle de 5 soleils qui sont des époques.

Ce qui est assez étrange, c'est que l'on retrouve des phrases analogues chez Lucius Ampérius, auteur romain, qui, dans son "Liber Mémorialis" a écrit : "Soles fuere quinque" (il y eut 5 soleils)" .

Au Mexique , les annales de Cuauhtitlan, écrites en langue nahuatl vers 1570, et basée sur de vieilles sources , contiennent la tradition de sept époques solaires qui désigne les cycles du monde ou actes du drame cosmique...

Le livre sacré Bouddhique Visuddhi-Magga conscre un chapitre aux "cycles du monde" : " Il y a trois destructions : la destruction par l'eau, la destruction par le feu, la destruction par le vent." Après le cataclysme du déluge "lorsque qu'une longue période se fut écoulée après la cessation des pluies, un deuxième soleil apparut". Dans l'intervalle le monde fut enveloppé de ténèbres "Quand ce deuxième Soleil apparaît, il n'y a pas de distinction entre le jour et la nuit" mais " une chaleur incessante accable le monde ". Quand le cinquième Soleil apparut, l'ocean peu à peu se déssécha; quand le sixième Soleil apparût "Le monde entier s'emplit de fumée"..

Ce livre Bouddhique fait également allusion à un antérieur "discours sur les sept soleils". Les Brahmanes appelaient les époques séparant deux destructions "Les grands jours".

Les livres de la Sibylle énumèrent les âges au cours desquels le monde subit la destruction, puis la recréation. " La Sibylle a parlé comme suit : " les 9 soleils sont les 9 âges...Ce soleil est le 7ème..."

La Sibylle a évoqué dans sa prophétie deux autres âges futur : ceux du 8 ème et du 9 ème Soleil.

Les indigènes de Bornéo déclarent aujourd'hui encore qu'à l'origine, le "ciel pesait sur la Terre, que 6 soleils périrent, et qu'à présent, le monde est éclairé par le 7ème".

Donc dans l'ensemble de toutes les traditions du monde, les "soleils" sont considérés par les sources elles mêmes, comme étant des époques consécutives dont chacune fut anéantie dans une grande destruction générale.

Cette substitution du mot "soleil" au mot "âge" par les peuples des deux hémisphères s'explique-t-elle par un changement de sa trajectoire dans le ciel, à chacun des âges du monde ? Pourrait il s'agir d'une inversion des pôles de la Terre causée par une collision cosmique ? Ou s'agit il d'une forme d'évènement causée à chaque fois par une source différente ?

S'agit il d'un retour régulier à certaines époques d'une comète qui percuterait ou frolerait de très près la Terre ? , de grands et gros météorites ? d'éruptions solaires gigantesques ou d'orage magnétique solaire qui perturberaient l'atmosphère ou la vitesse de rotation de la terre?

S'agit il d'une orbite inconnue sur laquelle se proméne un autre monde indétectable pour le moment en raison de son éloignement ou de sa vitesse ou de sa signature spectrale ?

S'agit il du fait que la Terre se retrouve le terrain de jeux à certaines époques de civilisations intergalatiques disposant de moyens de destruction terrifiants ?

Notre civilisation a t'elle, technologiquement, assez avancer pour avoir les moyens de détecter quelque chose de suspect dans l'immensité cosmique ? (quoique sur cette photo ici, nous avons détecté des impacts d'objets sur Jupiter dernièrement)

Et surtout a t'elle la possibilité de s'en prémunir alors que les Anciens nous disent que nous sommes seulement dans le cinquième ou septième Soleil et qu'il y en aurait d'autres à venir ?

C'est une question mystère où encore une fois, personne ne peut répondre... et certainement pas moi non plus.

D'autant que s'il s'agit de perturbations relatives à l'activité solaire ou encore en raison d'évènement extérieurs au système planétaire solaire sur lequel se base nos observations symboliques, il sera assez difficile de déduire quelque chose qui proviendrait d'un élément tout à fait inconnu , et qui plus est : quand ?

Enfin, même en le sachant, que pourrions nous exactement y faire ?

Ainsi, comme le disait un Sage :

"S'il y a problème, il y a aussi la solution dedans, et s'il n'y a pas de solution, alors ce n'est plus ton problème. ".

Donc, ne nous inquiétons pas de 2012. et vivons. A bientôt pour le prochain module, et je vous rappelle que vous avez un forum dédié à l'échange sur ces cours, où d'ailleurs vous pouvez aussi converser, voire poser des questions sur l'ensemble du cours et avoir leurs avis.

module n° 1

Michel d'Aoste.