Bonjour et bienvenue à toutes et tous.

Nous sommes ici dans le module n° 45, où j'aborde divers sujets complémentaires pour l'observation du theme natal.

Et d'abord un peu de culturel.

L'astrologie est une connaissance très ancienne, qui remonte bien au delà des babyloniens et des chaldéens, même si ceux ci ont été des astronomes-astrologues remarquables y compris dans les calculs issus de leurs observations.

Les Egyptiens des époques pharaoniques, les savants de la vallée de l'Indus, ceux du continent chinois et Sibérien, du Nord de l'Europe connaissaient également l'astronomie et l'étude des corrélations astrales dans leur existence, mais davantage au plan collectif qu'individuel.

Tant dans les tombeaux égyptiens que dans l'archéologie Sumérienne, on a retrouvé des graphes qui indiquaient que ces gens connaissaient la composition de notre systeme solaire. Certains éléments de même nature ont été retrouvés dans l'Amérique centrale ou dans les Codex mexicains racontant la culture amérindienne avant l'arrivée des européens.

Toutefois, jusqu'à une certaine époque, dans la description des systemes et notamment des calendriers, Vénus n'était pas intégrée. Est ce à dire qu'elle n'était peut être pas vraiment observable vu de la Terre ? C'est dans l'ordre des possibilités. Peut être ne faisait elle pas vraiment partie de notre systeme solaire actuel, c'est une autre possibilité.

Certains cataclysmes ont eu lieu sur notre planète, dont les plus récents se situeraient vers 7000 ans avant JC, puis 1500 ans avant JC et enfin vers 700 ans avant JC. Notons que celui vers 1500 avant JC correspond à l'époque de l'Exode dans la culture Judaïque, où il fut décrit un certain nombre de phénomènes qui se passaient dans le ciel de l'époque.

Si l'on corrèle ces choses avec les les cosmogonies d'autres cultures de par le monde, tant au Mexique qu'en Polynésie ou en Laponie, ou en Amérique du Nord, nous retrouvons pour ces mêmes époques des descriptions de phénomènes spatiaux, comme l'arret momentané de la course du Soleil dans le ciel, ou la longueur spécifique d'une nuit, des faits concernant les points cardinaux ou même le déplacement de l'époile polaire qui semblait autrefois appartenir à la petite Ourse et non à la grande Ourse. On peut en déduire qu'il y a eu des évènements d'ordre cosmique qui ont pu perturber la position terrestre, son axe, et provoquer ainsi des grands cataclysmes dont le souvenir est désormais inscrit dans la mémoire des hommes et a été véhiculé au travers des temps par les cosmogonies et les légendes.

Ces cataclysmes et leur cause cosmique sont probablement à l'origine des nombreuses mythologies, comme par exemple celle Grecque et Romaine (voir l'histoire de Romulus et la création de Rome) et l'allégorie du combat des Dieux dans la mythologie Grecque. (Notons que nous retrouvons également cette allégorie de "combat" des Dieux dans la mythologie hindoue et chez les Mayas, mais encore plus étrange, dans les légendes finlandaises et islandaises).

L'explication la plus logique est que les peuplades de l'époque, tout autour du monde, ont décrit, avec leurs prismes de pensée ce qu'ils avaient vu qui se passait réellement dans le ciel en ces époques, et cela pouvait décrire le frolement proche pour la Terre d'une comète , qui aurait également perturbé les orbites non seulement de celle ci, mais aussi celles de Vénus et de Mars. Modifiant ainsi leur position dans le ciel de ces époques lointaines.

Mais le fait le plus curieux, c'est que les anciens calendriers comportaient une Lunaison de 30 jours et une année de 360 jours. Nous constatons que le monde entier se servait à une époque du calendrier de 360 jours, et qu'ensuite, vers approximativement 700 ans avant JC, 5 jours y furent ajouté, des "jours en plus", pour rien...disaient certains scientifiques.

De la même façon, les scientifiques qui ont étudié le calendrier des Incas au Pérou et celui des Mayas au Yucatan, se sont aussi étonnés qu'il ne comportat que 360 jours.

Mais la même réaction étonnée avait déjà eu lieu lorsqu'ils avaient étudié le calendrier Egyptien, celui des Perses, des Hindous, des Chaldéens avant cette époque de -700 ans, des Assyriens, des Hébreux, des Chinois, des Grecs et des Romains.

Ainsi les calendriers de tous ces peuples posaient cette question relative aux lunaisons de 30 jours et aux 360 jours de l'année. Le fait qu'une erreur de 5 jours un quart ne pouvait échapper à l'attention des astronomes de l'époque, loin d'être des imbéciles, ou même du paysan les plus incultes (car les saisons eussent alors été décalées de plus de 200 jours en 40 ans, période suffisamment courte pour que quiconque puisse en faire l'observation) n'a pas interpellé tous ces savants, qui abordent souvent les choses sur le seul terrain de leur spécialité , sans soupçonner qu'il s'agit d'un fait correspondant à une réalité universelle.

le second sujet de leur perplexité, c'était la durée même du mois.

Les "Anciens" semblent avoir attribué de façon générale à la lunaison, ou mois symbolique, la durée de 30 jours. Nombreux sont les documents qui affirment que le mois ou Lune, équivaut à 30 jours et que son début coincide avec la nouvelle Lune.

Semblables insertions des anciens astronomes et astrologues, fournissent en elles mêmes la preuve que le calendrier n'était pas une création conventionnelle comportant une erreur admise. En fait, l'existence, à cette époque là, d'un calendrier international comportant une erreur paraît des plus improbable.

Après des siècles de navigation maritime et d'échanges intellectuels internationaux, nous n'avons pas été capables d'établir un calendrier reconnu par le monde entier. Ainsi, les musulmans ont adopté l'année lunaire, basée sur les mouvements de la Lune et ils la font coïncider avec l'année solaire, en y intercalant systematiquement quelques jours au bout d'un certain nombre d'années. Beaucoup d'autres religions et de peuples ont leur calendrier particulier, où se retrouvent les vestiges d'un ancien systeme.

Tel est par exemple, le cas de nos mois de 30 et 31 jours : Les 5 jours additionnels furent répartis entre les anciens mois lunaires. Cependant le calendrier moderne n'assigne pas une durée de 30 jours à l'intervalle compris entre deux lunaisons; et il n'admet pas davantage que 12 lunaisons équivalent à 360 jours.

Ainsi, cette lunaison de 30 jours et année de 360 jours dans l'uniformité des calculs astronomiques de par le monde, avait en réalité une cause bien réelle qui s'explique par le mouvement de la Terre autour de son axe et sur son orbite, et par la révolution de la Lune, tels qu'ils avaient réellement lieu à cette époque historique.

Puis une série de cataclysmes se produisit qui modifia l'axe de la Terre et l'orbite de la Lune. L'année après avoir traversé une période marquée par le dérangement des saisons, se stabilisa enfin : Elle devint une année "de lente évolution" comme le disait Sénèque, comptant 365 jours, 5 heures , 48 mn, 46 secondes, tandis que le mois Lunaire équivalait à 29 jours, 12 heures, 44 minutes, 2,7 secondes, période synodique moyenne.

Durant une période comprise entre deux cataclysmes, la Lune n'a pas toujours suivie une même orbite, de nombreux témoignages ou écrits relatent des périodes de 30 à 36 jours, jusqu'à ce qu'elle soit rejetée sur une orbite moins ample de 29 jour et demi. Celle que nous connaissons acyuellement.

Au reste, une tablette Babylonnienne nous révèle des dates significatives, telles que "le 33eme jour du mois"... Ainsi, le mois qui comportait 30 jours, a varié jusqu'à en compter 36, puis 29, 5 jours. Le dernier changement coïncide avec l'altération de l'orbite terrestere, qui amena notre globe à accomplir sa révolution en 365 jours et quart.

Lorsque le mois se composait d'environ 36 jours et l'année de 360 à 365 jours et quart, celle ci ne devait comporter que 10 mois, et tel était véritablement le cas.

Ainsi au temps de Romulus, l'année comportait dix mois et Numa, son successeur, en ajouta deux, Janvier et Février.

Ovide écrit : "quand le fondateur de Rome mit de l'ordre dans le calendrier, il décida qu'il y aurait deux fois 5 mois dans l'année. Il décréta la reorganisation de l'annnée : le mois de Mars était le premier, celui de Vénus le second. Mais Numa n'oublia pas Janus, (Janvier) ni les Ombres ancestrales (Février) C'est ainsi qu'il fit préceder l'année de deux mois nouveaux."

Les noms de Mars et de Vénus, attribués aux premiers mois de l'année, révèlent bien l'importance de ces "Dieux-planètes" à cette époque de l'histoire. Juillet s'appelait alors Quntilis (le 5eme) . Le décalage de deux mois survit encore dans les dénominations : Septembre , octobre, novembre, décembre, c'est à dire le 7 eme, le 8 em, le 9 eme et le 10 eme mois.

Non seulement l'année comportait un nombre de mois inférieur à douze, mais encore le Zodiaque, cette route du Soleil et de la Lune à travers le firmament, qui est actuellement divisé en douze signes, n'en comportait que 10 à une époque, et 11 à une autre. Les astrologues de Babylone, de la Grèce Ancienne, et d'autres pays encore, utilisaient un zodiaque de moins de douze signes. De même, un cantique hébraïque en langue Araméenne, fait allusion aux 11 constellations du Zodiaque de l'époque...

On voit donc que toutes ces successions d'évènements et de calcul du temps, introduit une variabilité dans la question du temps d'une part, mais aussi dans la question du zodiaque lui même. Or, lorsque l'on sait que dans l'astrologie dite classique, les maîtrises planétaires sont en rapport du zodiaque et des signes qui le composent, on est en droit de se poser des questions sur leur fondement et leur véracité...

Heureusement, les fondements de l'Astrologie dite Universelle ne sont basés que sur le positionnement géographique par rapports aux axes d'orientation de la Terre, et sur les rapports inter-planétaires, évitant ainsi de présenter des "flancs" forts critiquables aux détracteurs de l'astrologie. en tant que "science".

D'où provient cette façon de concevoir le ciel astral et les relations entre planètes en Astrologie Universelle ? En vérité, je ne le sais pas vraiment moi même, ni mes prédecesseurs qui utilisaient cette formulation. Nous savons seulement que celle ci provient de temps très lointains, peut être vers les dynasties égyptiennes d'environ 5000 ans avant JC, et dont les données ont été transmises via les cercles très fermés des prêtres ou "mages" au service des pharaons et des dirigeants, passant les époques aux travers de divers Ordres. Mais sur ce point , je ne peux être vraiment affirmatif , ce n'est que la donnée que l'on a bien voulu me transmettre...

Mais pour en revenir à nos planètes, il se trouve que dans ces données transmises d'époque en époque, Vénus n'a pas toujours figuré. Nous en avions alors déduit qu'à une époque il n'était peut être pas possible de l'observer selon les moyens de ces temps reculés, peut être en raison d'un angle donné.. Mais ce qui devenait étrange, c'est que Neptune et Pluton y figuraient. Le problème reste donc un mystère.

Au plan géologique, on a émis l'idée que Vénus est assez comparable à la Terre, mais depuis quelques temps , le fait que Vénus soit dépourvu de champ magnétique pourrait faire penser à un noyau entièrement liquide.

L'un des faits les plus remarquables des paramètres orbitaux de Vénus est sa rotation rétrograde : elle tourne sur elle-même, de façon très lente, dans le sens indirect, alors que les planètes du système solaire ont le plus souvent un sens direct. Vénus fait donc exception à la règle (on peut citer également le cas d'Uranus). Sa période de rotation n'est connue que depuis 1962, date à laquelle des observations radar menées par le Jet Propulsion Laboratory ont permis d'observer la surface de la planète au travers de l'épaisse atmosphère.

Les causes de la rotation rétrograde de Vénus sont encore mal comprises. L'explication qui a été le plus souvent avancée est une collision gigantesque avec un autre corps de grande taille, pendant la phase de formation des planètes du système solaire (ou plus tard ???), mais d'autres théories existent, telle celle que Vénus aurait pu être elle même une comète qui s'est stabilisée en orbite dans notre systeme solaire et dont l'arrivée serait à l'origine de certains faits cataclysmiques.

De notre point de vue en Astrologie Universelle, où en réalité les planètes ne sont que les miroirs matériels de fonctions spirituelles dans notre conscience tant individuelle que collective, la "découverte" de Vénus, pourrait correspondre à l'évolution de la fonction du "désir" individuel, au sens de l'expression plus marquée de l'inclination personnelle et de son rehaussement dans la hiérarchie des fonctions de la conscience. L'ancienne place, ou sa non visibilité, étant l'expression de la dilution des inclinations individuelles dans celles, prioritaires, du groupe collectif.

Donc en quelque sorte, cette intégration de Vénus correspondrait à l'intégration dans la conscience de la qualité individuelle de l'expression de ces inclinations, leur "individuation"., et de leur opposition aux inclinations naturelles du "collectif".

Après cette petite promenade dans l'histoire, je reviens demain au particularités du theme natal dans le module suivant.

Module 45

Michel d'Aoste.