Bonjour et bienvenue à toutes et tous.

Nous sommes ici dans le module 117, où l'on va parler plus largement de la Connaissance globale et du fondement astrologique.

Deux maximes peuvent expliquer la Connaissance que nous étudions ici, et surtout la compréhension de sa réalité effective :

a) "Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas.."

b) "Lorsque l'on connaît comment fonctionne une structure initiale, on sait comment fonctionne toute structure"...

Souvent, la difficulté à expliquer rationnellement une chose la fait basculer dans les mystères méandreux de l'ésoterisme, où, si l'on a des émanations de la réalité objective, on l'habille et la recouvre souvent d'habits culturels et cultuels, voire de croyances. Car il faut bien essayer de l'appréhender sous un angle ou un autre en fonction du niveau des connaissances déjà acquises, et cela en divers points de notre Terre.

Ce n'est pas tant que ce soit absurde ou erroné, mais simplement "déformé" pour atteindre les esprits auxquels l'on s'adresse. Et, une "Connaissance ne peut être comprise à moins qu'il n'y ait un développement d'êtres correspondants " disait le psychiatre Maurice Nicoll.

Vous me pardonnerez de ne pas citer toutes les sources diverses des travaux ou publications relatifs à ce sujet, mais il s'agit d'une synthèse qui a seulement pour objet une certaine vulgarisation et une compréhension globale de ce qui nous intéresse.

Le long d'un chemin, vous cueillez une marguerite parmi toutes les herbes diverses et variées présentes...Une simple fleur des champs...là, au coeur de la marguerite, il y a un ordre, un équilibre, une loi de composition dont l'origine, très enigmatique, nous échappe complètement.

Pour saisir ce mystère, il suffit de prendre une marguerite et de compter ses pétales : celle ci en a 13. Curieusement, sa voisine en a 21. Quant aux trois autres, un peu plus loin, elles ont chacune 34, 55, et 89 pétales.

Or, le mystere qui est à la fois simple et vertigineux, le voici :

Vous ne trouverez jamais de marguerite dotée de 14, 22 ou 56 pétales.

Pourquoi ? Parce que, comme dans toutes les fleurs, le nombre de pétales des marguerites n'est pas distribué au hasard : il obéit à une suite mathematique connue depuis le Moyen-Age, sous le nom de "Suite de Fibonacci"...

D'où vient cet ordre ? La question devient encore plus troublante lorsque l'on sait que cette suite exprime une loi de croissance universelle que les mathématiciens ont nommée "Spirale logarithmique" ou encore "Spirale d'or"...(Cest cette spirale gouvernée par le fameux nombre d'or dont le mathematicien Bernouilli a fait graver sur sa tombe) .Très étrangement, on la retrouve aussi bien dans le dessin des coquillages que dans la distribution des feuilles sur une branche, dans la spirale d'un brin d'ADN ou, à grande échelle, dans celle des galaxies.

Mais ne pourrait on pas aller plus loin et retrouver cette fameuse spirale de nombres à l'origine même de l'Univers ? La réponse est enfouie quelque part , sans doute, dans quelque chose innommable que l'on pourrait appeler l'avant big-bang...

Notre monde, celui dans lequel nous vivons, est fait de pleins d'objets, comme la fleur par exemple, y compris nous même, que nous pouvons voir et toucher dans les trois dimensions de l'espace : Longueur, largeur et hauteur. Comme l'avait senti Poincaré vers 1900, à ces trois dimensions d'espace, il faut en rajouter une autre : Celle du temps. C'est en combinant ces quatre dimensions (on dit aussi des coordonnées) que l'on parvient à faire son chemin dans l'espace et dans le temps.

Un rendez vous se donne toujours à telle adresse et à telle heure. Or, en termes scientifiques, une chose aussi banale qu'une rencontre avec quelqu'un devient beaucoup plus compliquée :

Il s'agit alors d'un évènement dans le "Cône de Lumière" au croisement de deux lignes d'Univers...

Et dans cet espace-temps courbe dont l'origine se perd en tourbillons de Lumière au fond du cône cosmologique découvert par Einstein, la distance entre chaque évènement est calculée dans le temps , grâce à ce que l'on appelle la "métrique" de l'espace temps : trois signes + pour l'espace (Longueur,largeur et hauteur, et un signe - pour le temps).

Cette "métrique", ce monde là, c'est le nôtre, décrit par la théorie de la relativité générale.

Or, nous le pressentons sans le voir, en dessous de ce monde, il y en a un autre, beaucoup plus infime. Nous n'en avons qu'une idée très vague, très théorique, nous ne savons pas ce qu'il est vraiment, même s'il commence, presque par enchantement, "dans un petale de marguerite". Il est bien plus petit que celui des atomes et des particules élémentaires, on le trouve au Mur de Planck, du nom du célèbre physicien, et c'est la plus petite distance entre deux points de l'Univers.

Dans ce monde là, celui de la physique quantique, le cône de lumière cosmologique, qui nous permet de définir l'espace et le temps, se dissout et finit par s'évaporer au fond de l'infiniment petit. Là bas, la "métrique" qui nous est familière, celle de notre monde, est inopérante. Nous entrons dans la grande tempête quantique :

Il devient impossible de donner rendez vous à un ami, à tel heure et à tel endroit : l'espace ravagé se déforme, s'enroule sur lui même, tandis que le temps, pulvérisé en d'innombrables tourbillons (vous savez, le signe -) ne s'écoule plus de manière homogène.

En imaginant que vous soyez juste devant votre ami, l'instant suivant, il se trouvera à 1000 ou 100 000 kms, et au lieu d'être "stable dans le temps" , il apparaîtrait devant vous avant même que vous lui ayez donné rendez-vous...En d'autres termes,dans le monde quantique, la "métrique" n'est plus la même que dans le nôtre : elle est fluctuante. C'est à dire que le temps et l'espace y sont déformés.

S'il existe encore trois signes + devant les trois dimensions d'espace (Elles sont toujours là dans l'infiniment petit) en revanche, le temps devenu complexe et fluctuant est désormais représenté par le mélange du signe + et du signe -, sans savoir lequel va finalement l'emporter. C'est ce que l'on appelle la "metrique Euclidienne". Cette métrique est gouvernée par une symétrie dont l'harmonie mathématique est inconnue dans notre monde, et cela signifie simplement que la quatrième coordonnée , celle du temps, n'est plus réelle mais "imaginaire".

Dans ce monde inconnu, tout au fond du cône de lumière, le point zero de l'Univers, il n'est plus question de donner rendez vous à quiconque : Le rendez vous a déjà eu lieu, il aura lieu de toute éternité, du premier au dernier instant de l'Univers, en une totalité fantastique où tous les évènements sont superposés sous la forme d'une seule et formidable image globale.

Ainsi, les quatres dimensions d'espace sont précedées de quatre signes +, désormais unifiée en ce point zero en une symétrie si haute, si belle, que ses rayons éclairent encore les sommets de notre monde...

Notez que pour faire écho à la conférence de Mme Bissonnet , ce monde d'avant la symétrie brisée, celui du point zero de l'espace temps, est décrit par "la théorie topologique des champs".

A ce stade, il faut se souvenir d'une chose qui constitue l'essentiel :

Chaque monde ou champ du Cône de Lumière qui constitue notre Univers, (et au delà) repose sur une métrique qui lui est propre. Depuis les grandes échelles, celles des galaxies, jusqu'à celles de Planck, bien en dessous de l'atome, on trouvera la métrique de Lorentz (+++-) qui distingue simplement le temps et l'espace... et dans ce monde là, le nôtre, le temps est bien REEL.

En dessous, entre l'échelle de Planck et l'échelle 0, on trouvera une métrique "mélangée" (en mathematique on dira "complexe") qui superpose le temps et l'espace sans plus vraiment les distinguer : Le temps devient à la fois réel et " IMAGINAIRE "...(+++(+-) ) , et enfin à l'échelle Zero, on trouvera une métrique "euclidienne" où le temps tel que nous le connaissons n'existe plus : Il est devenu imaginaire pur, c'est à dire qu'à l'instant zero, le temps n'est plus mesuré par des nombres reels mais par des nombres imaginaires. Autrement dit, les secrets vertigineux qu'ils renferment nous permettront peut être de connaître, du point de vue scientifique (mais pas seulement sans doute), pourquoi, avant même le début du temps et de l'espace, donc avant le big bang, il y a eu un mystérieux instant zero marquant le commencement de notre Univers, qui en vérité ne fait que se "dérouler" dans l'échelle d'un temps dit "réel"...

Cette représentation mathematique du "cône de Lumière" , (c'est à dire en fait l'apparition de la lumière via le big bang, l'étincelle d'origine si je puis dire, et sa diffusion jusqu'à nous selon les distances permises par la vitesse de propagation des photons, la vitesse lumineuse, qui représente donc aussi du temps, ) n'est pas qu'une simple théorie énoncée par Einstein dans sa relativité générale ou par Stephen Hawking dans ses publications scientifiques, il est une representation graphique réelle qui a été confirmée par l'utilisation de la sonde satellite WMAP en mars 2006, qui a "regardé" le plus loin possible , dans l'espace et le temps en somme, et a démontré la courbure de l'Univers, ce qui a fait dire au mathematicien et topologue J. Weeks, "Que notre Univers pouvait avoir la forme d'une sphère, et que si nous partions en exploration lointaine, alors, comme sur la Terre, nous reviendrions à notre point de départ au bout du compte"...Evidemment, les distances pharamineuses nous empêchent de le faire..Mais cela a permis de conforter la vision d'Einstein et ses calculs sur la courbure de l'espace....et donc de notre Univers...qui est une sorte de ballon qui gonfle sous la pression d'une énergie extraordinaire, dont on cherche actuellement le support sous le vocable de" la matière noire", sorte de plan/support élastique qui s'étire à l'infini...(tout du moins croyons nous que ce sera "infini"...)

Je vous ai mis en annexe ici cette representation graphique du Cône de Lumière pour que vous puissiez mieux comprendre les choses, et les différents "champs" dont on parle.

La Science a bien progressé. elle nous dit, via les mathematiques, et via Einstein, et bien d'autres maintenant, qu'il existe un point dans l'Univers et un seul, où toutes les lois physiques (quelles soient connues ou inconnues) sont inéluctablement amenées à s'effondrer.

Tout notre Univers est ainsi ramené à un point subatomique initial. Ce point singulier, qui marque la borne originelle de tout ce qui est , doit bel et bien être vu comme un objet sans dimension, véritablement un point. Cette singularité primordiale (dont l'existence a été décelée en 1922 grâce aux calculs révolutionnaires de l'astronome russe, Alexander Friedmann, vous savez, celui qui imaginait que l'esprit ou l'intelligence pourrait avoir pour support un nuage cosmique dans le futur... (voir mon ouvrage) ) est et restera à tout jamais inconnaissable, avec l'impossibilité de dire ce qu'elle est, ni comment notre cosmos tout entier a pu, un jour, tenir tout entier dedans... Un simple point n'est en effet aucunement une chose physique, il ne pèse rien, n'a aucune énergie, et n'est même pas visible en définitive, on ne peut pas en saisir et en attraper un...N'est ce pas. Il ne peut pas être défini matériellement, (d'où le terme de "point zero") , mais seulement mathématiquement.

A partir de là, si l'on accepte que le cosmos tout entier peut être ramené à un ensemble de lois, de constantes, d'invariants topologiques, alors on peut également adopter l'idée que l'origine de cet Univers est bien d'essence mathématique, et par là, il faut entendre qu'en dessous de la réalité physique que nous percevons par nos sens, il y a une autre réalité , une essence algébrique qui se résume, in fine, à de l'INFORMATION. Une information logée, codée dans le zero initial. C'est d'ailleurs pourquoi le physicien John Wheleer , souvent en avance comme toujours, disait " A présent, j'ai adopté une nouvelle vision du monde, selon laquelle tout est "information"" rejoint en cela par Stephen Hawking...

Faites une pause de lecture si vous le souhaitez, mais ensuite je continue un peu dans ces explications et ensuite, vous comprendrez pourquoi je vous parle de tout cela, en relation avec l'AU.

Les mathematiques deviennent une chose merveilleuse à partir du moment où l'on en comprend l'utilité, à partir du moment où l'on comprend la manipulation de ses objets et de ceux qu'elle crée. Evidemment, la plupart du temps, à l'école, c'est toujours assez rébarbatif car beaucoup trop abstrait ou théorique... Personnellement, il m'a fallu attendre ma formation de pilote pour saisir vraiment la portée d'une table logarythmique... Comme quoi, la notion de "nécessité" pratique est excellente pour apprendre.

C'est par les mathématiques qu'Einstein, puis bien d'autres tout aussi brillants ensuite, nous propose non seulement des modèles sur notre Univers, mais aussi une approche d'une possible réalité, qu'un jour, une expérimentation, un satellite, une sonde, vient nous faire toucher du doigt... ce que l'Esprit avait conçu dans l'abstraction.

Nous avons vu qu'au point limite de l'infiniment petit, le mur de Planck, en quelque sorte le pré-Univers, les physiciens s'interrogaient sur des contraintes spéciales comme le fait que les quatre dimensions étaient colossalement courbées,

Cela ils le savaient déjà, mais aussi sur le fait que, dans sa phase archaïque, l'Univers naissant devait se trouver , globalement, en équilibre thermique. C'était une hypothèse, mais l'observation du satellite WMAP en 2006, a transformé cette hypothèse en une propriété quasi certaine..

Or à ce stade, soyons attentifs, car c'est là que tout se joue :

En effet, si le pré-espace/temps était à l'équilibre à l'échelle de Planck, alors il devait être nécessairement soumis à un état physique très special , appelé "etat KMS" par les physiciens. Une condition qui a dominé les tous premiers instants de l'Univers que nous connaissons et dont il subsiste encore , une trace observable aujourd'hui.

Mais qu'est ce donc que l'état KMS , du nom des trois physiciens auteurs de cette theorie, Kubo, Martin et Schwinger ?

C'est une condition fondamentale en physique quantique, qui permet de caractériser de manière complète les états d'équilibre thermique d'un système. Pour simplifier, retenons que l'état dit "KMS" relie l'état d'équilibre d'un systeme à....Son évolution.

Pour mieux comprendre ceci, prenons une image :

Lorsqu'un funambule avance sur un filin au dessus du vide, il s'équilibre à l'aide d'un balancier et l'on voit parfaitement les faibles mouvements de la longue perche qu'il tient. Or justement, pour ne pas basculer dans le vide, le funambule doit combiner la position idéale (état d'équilibre) avec son évolution active (recherche de la position idéale grâce aux faibles mouvements du balancier).

Au temps de l'échelle de Planck, on comprend d'intuition que l'évolution d'un systeme correspond aux transformations de ce même systeme DANS LE TEMPS (transformations qui relève de notre métrique "lorentzienne", (+++-) tandis que l'état d'équilbre, au contraire, est invariant et, par conséquent, HORS DU TEMPS (etat qui relève de la métrique "Euclidienne) soit (++++)

En somme, la condition KMS établit une RELATION naturelle entre l'évolution dans le temps soumise à la métrique Lorentzienne (la nôtre dans l'Univers où nous sommes) et l'état d'équilibre, préalable, soumis à la métrique Euclidienne (++++) et ceci nous conduit, tout simplement, vers une métrique superposée (+++(+-)), c'est à dire un TEMPS COMPLEXE qui comporte donc une direction réelle et une direction purement imaginaire.. La condition KMS n'est rien d'autre que cela.

Par la relation établie entre équilibre et evolution du systeme, elle conduit necessairement vers un temps dit "complexe" dans lequel nous ne reconnaîtrions rien de ce que nous pouvons en percevoir selon nos critères actuels...En effet, tout ce qui va de soi dans notre Univers (les causes précédents toujours les effets, l'espace et le temps qui sont des données rigides), tout cela s'effondre , tombe en catastrophe au pied du Mur de Planck.

Et si je vous parle de ces trouvailles de la physique quantique, dans l'infiniment petit, de ces modèles d'astrophysique, dans l'infiniment grand, c'est pour que vous commenciez à établir une réflexion parallèle avec notre propre condition humaine sur la question de la dualité vie/mort que l'on ne manquera pas de faire si on a l'esprit perspicace, sachant que notre "structure" répond aux lois de l'ensemble qui la contient : Notre Univers...

Seulement voilà, il y a certes notre Univers, puis il y a le mur de Planck , puis il y a ce qui précède le mur de Planck...

Si dans notre Univers, la cause précède toujours l'effet , tout cela doit être remis en question lorsque nous pénétrons dans l'infiniment petit du monde quantique, car alors l'évolution du pré-Univers avant l'âge de Planck n'a pas pu avoir lieu dans le temps réel, celui que nous connaissons, mais dans le temps complexe . En somme, la fameuse condition KMS réalise idéalement la transition, le passage entre l'information contenue par un systeme (au pur état d'équilibre) et l'énergie de ce même système.. L'une , l'information, évolue en temps imaginaire pur, tandis que l'autre, l'énergie, évolue en temps réel. Et l'une et l'autre sont unifiées au sein de la condition mathématique dite KMS.

Et il faut alors comprendre que l'évolution du pré-espace-temps, à l'échelle quantique doit être vue comme "caractérisée" par ce transfert information/énergie, et cette fluctuation de la condition KMS apparaît bien comme ce qui rend possible ce transfert incroyable...Que cela soit mis en évidence par la condition KMS, cette sorte d'unification ou jonction entre évolution en temps réel et évolution en temps imaginaire pur est essentielle, et elle permettra aux physiciens d'aller affronter le mystère immense qui se tient sur le Mur de planck et au-delà.

Cette notion de temps réel et de temps imaginaire (en reférence mathematique aux nombres imaginaires qui servent à l'identifier) , ce qui peut caractériser le temps reel que nous connaissons et un temps "autre" qui n'en serait pas moins "existant" peut être comprise au travers de cette métaphore :

Prenons l'exemple d'un DVD de votre film favori : il vous suffit de l'introduire dans le lecteur pour suivre les aventures de ses héros, pour comprendre l'intrigue qui, à l'évidence, n'est saisissable que dans le temps : Depuis le "passé" (le début du film) jusqu'à l'avenir (la fin du film). On est obligé de s'installer dans le " présent" (Le moment où l'on regarde le film). En d'autres termes, les évènements du film sont distribués hierarchiquement du passé vers l'avenir sans que cet ordre puisse être violé. Si je commence le film par la fin, "l'histoire" deviendra tout simplement confuse voire incompréhensible.

Or, qu'est ce que contient le DVD, si ce n'est du temps imaginaire ? Car dès que je retire le disque du lecteur, je tiens dans ma main "toute l'histoire" du film, sans distinction entre passé et avenir : Le scénario se résoud alors tout simplement à une "information" où le temps n'existe plus sous sa forme réelle, mais seulement sous sa forme "imaginaire" : je tiens "en même temps" le début et la fin du film dans ma main : Tous les "instants" de l'intrigue sont superposés en un seul instant sans durée et hors du temps.

Un autre exemple de visualisation du temps réel et du temps imaginaire peut être compris au travers d'un simple sablier.

Tout le monde sait qu'il s'agit d'un instrument les plus anciens de mesure du temps. Il suffit de regarder le sable s'écouler du haut en bas pour comprendre que le temps passe dans une seule direction (en effet , le sable ne s'écoule jamais du bas vers le haut, n'est ce pas).On dira donc que la chute du sable vers le fond du sablier correspond à l'écoulement du temps "réel" . Or, imaginons à présent que je fasse pivoter mon sablier de 90°, de sa position verticale vers la position horizontale : Que se passe t'il alors ? Très naturellement, le sable cesse de s'écouler, il n'a plus de direction privilégiée.

Cela veut dire aussi qu'il n'est plus possible d'évaluer le temps : la durée n'est plus mesurable. Lorsqu'il est en position verticale, le haut du sablier représente le passé et le bas : le futur. Mais dans la position horizontale, là où le sable est immobile, il n'y a plus de "passé" ou de "futur" : Tous les lieux du sablier sont équivalents, chaque grain de sable est à la fois le passé et l'avenir. Autrement dit, en position horizontale, notre sablier ne figure plus le temps "réel" mais, tout simplement, le temps "imaginaire"...

Au travers de cette métaphore, si nous comparons maintenant notre Univers, autrement dit la structure "universelle" de notre monde, à un immense sablier cosmique, et que l'on s'interroge sur ce qu'il y avait "avant" le Big Bang, c'est imaginer notre sablier cosmique "avant" qu'il ait basculé en position verticale. Et cela revient alors à considérer cette étape comme : "NON PHYSIQUE" et à tenter de la décrire comme une "INFORMATION" seulement saisissable par des outils symboliques comme, ici via les outils mathématiques.

Je ne sais si vous commencez déjà à comprendre le parallèle que nous pouvons faire avec nous mêmes; l'Astrologie Universelle et le fondement astrologique lui même.

Des maximes comme : " Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas" ou encore plus "cultuelle", celle de : " Nous sommes fait à l'image de Dieu" prennent alors un sens tout particulier... Cela veut dire que la structure de notre statut d'humain, être vivant dans l'Univers, est de la même nature que ce qui se passe dans l'infiniment petit ou l'infiniment grand.

Il est de la même nature que l'Univers lui même. en termes clairs, nous sommes constitués d'information (La Conscience) qui se trouve logée dans le temps imaginaire (le sablier horizontal) et trouve son expression dans le temps réel (le sablier vertical)... l'organique..on pourrait même dire quelque part, que la condition KMS du transfert citée plus haut, est, pour le DVD, le lecteur, et pour nous.... La naissance organique...

Allons plus loin.

Ce que nous identifions par notre outil symbolique qu'est le langage astrologique, dans le natal, c'est à dire juste à l'instant même de notre démarrage dans le temps réel, et voire même avant, c'est l'état de ce qu'il y a dans le temps imaginaire, autrement dit des informations juste préalables. Si la condition KMS a joué ici aussi, on pourrait dire qu'elle a maintenu en équilibre ces informations, voire l'état interne de ces informations.

On pourrait penser alors que cet état était celui existant au moment où le sablier est repassé du plan vertical au plan horizontal. C'est à dire en vérité à la mort de notre précedente incursion dans le monde réel. Mais la question est finalement de savoir où, car l'outil "mathematique" qu'est la symbolique astrologique est relative au monde dans lequel nous nous trouvons actuellement, et ses symboles, les planètes et angles, (qui d'ailleurs mesurent à notre façon le temps réel), ne concernent que l'endroit où nous nous trouvons, c'est à dire les données relatives à la position de la Terre dans notre systeme solaire...

L'Astrologie Universelle, dans son habit "ésotérique", nous dit que les mondes (symboliques) représentent alors des "accumulateurs" des fonctions principales de la Conscience. elle nous décrit alors les principales harmonies ou désharmonies de ceux ci, dans la position horizontale du sablier..

Passé la condition KMS, le lecteur DVD, (notre naissance) on entre alors dans le mouvement du temps réel où l'histoire individuelle et le jeu des mondes se raconte, c'est bien là la nature des transits, qui sont en vérité les mondes "imaginaires" qui se mettent en action dans le temps réel qui s'écoule du passé vers l'avenir , le sablier vertical. Bref, le film se joue.

Et c'est pourquoi les transits, en passant sur les emplacements initiaux et leur relation avec les autres mondes, (aspects) puis les angles (et ZC) qui les placent au devant de la scène, provoquent les évènements, avec la plupart du temps, la réactivité de ce qui était identifié "génétiquement" au natal.

De même pour les activations liées à l'écoulement réel du temps, pour les âges planétaires.

En quelque sorte, la tension ou l'harmonie présente à l'état d'information dans le temps imaginaire s'actualise alors dans le temps réel. Par conséquent, pour visionner globalement le déroulement de l'existence et ses périodes d'âge, il faut bien être attentif aux harmonies ou tensions existant dans le natal,

En allant encore plus loin dans la logique, il est fort possible qu'au moment de la mort, (qui représenterait alors la "condition KMS de l'être humain", le repositionnement de la Conscience dans sa position horizontale de son sablier), cristallise en quelque sorte les transits du moment, et non plus les positions natales initiales. Elle "figerait" alors ces positions, qui deviendraient les conditions latentes des informations acquises pour la prochaine position verticale du sablier.

Mais là, nous sommes dans le domaine d'une théorie, qu'il nous est difficile de vérifier car il faudrait alors être "en dehors" de "la structure globale" pour le savoir...

Toute cette compréhension quantique, rapporté au prisme astrologique, nous amène aussi à considerer la façon d'observer l'évolution globale de l'humanité au moins dans sa phase d'expérimentation terrestre. Et cette observation ne peut qu'être QUE globale, eventuellement corrigée de quelques variations qui concerneraient les angles, selon les latitudes ou longitudes.

Donc, seuls, les transits en cours et les relations des mondes entre eux (aspects) , les traversées de zones concretes (pour le lieu considéré) peuvent permettre l'identification et l'extrapolation des évènements qui peuvent se dérouler en temps réel pour l'humanité. Et plus finement, grâce aux zones concrètes, donc à l'orientation de la Terre, sur un point du globe.

Mais cela fait l'objet du prochain module sur l'Astrologie Mondiale, pour lequel l' information préalable de celui ci était nécessaire.

Je sais que ce module n'est pas simple, mais lisez le tranquillement, et votre compréhension du fait astrologique va s'éclairer, car, lorsque l'on sait comment fonctionne une structure, on sait comment fonctionne toute structure qui lui est contenue qui répondra alors aux mêmes lois. Et nous sommes nous, êtres humains, partie prenante et contenus dans notre merveilleux et énigmatique Univers...

Et notez que la Connaissance de ce module est objective, elle s'extrait des conditionnements culturels et cultuels...elle résulte de la Recherche. Et cette "recherche" nous fait toucher du doigt quelque chose d'important et philosophiquement "rassurant" :

...C'est que dans notre Univers, rien ne se perd, tout se "transforme" , de l'information à l'énergie et de l'énergie à l'information, et même le temps ! on peut alors penser logiquement qu'il en est de même pour nous....N'est ce pas....

Module 117