Module 147, sur la symbolique de l'AU

Ici , on va parler un peu du symbolisme planétaire, et son origine probable dans le cadre de la cosmologie qui sert de base à l'AU..

D'abord quelques points :

Personnellement, je ne connais pas l'époque d'origine exacte des préceptes ayant présidé à l'élaboration de l'AU. D'après ce qui m'a été dit, cela remonterait à une époque très ancienne, corélative au temps des Atlantes, et ce Savoir a été transmis au fil des siècles par des Cercles très fermés dont les membres officiaient comme Mages ou Prêtres rituels dans les sphères de pouvoir de par le monde. C'est tout ce que j'en sais.

Ce qui est étrange dans ce Savoir, c'est que d'emblée, à l'origine, l'ensemble des planètes du Soleil à Pluton, soit notre système solaire, est pris en compte. Comment en ont ils eu connaissance, ainsi que sa mécanique orbitale, cela reste le mystère principal et pour ma part, je pense que cela leur a été transmis de l'extérieur, ou, autre hypothèse, qu'elle résulte de connaissances acquises par une civilisation déjà très avancée et qui a pu disparaître au cours d'un cataclysme quelconque.

On peut aussi s'interroger sur d'autres connaissances en physique quantique et en astrophysique sur certaines lois universelles et leurs forces que l'on a seulement découvert ou confirmé pour notre part durant ces deux derniers siècles, bien que la nature orbitale des planètes autour de notre Soleil ait dejà pu être approchée par des penseurs grecs comme Aristarque de Samos (320-250 av.J.C )

Dans l'astrologie traditionnelle et notamment judeo-chaldéenne que nous connaissons en Occident, on nous parle de corrélation d'influence entre le ballet planétaire et notre condition humaine, et il ne faut pas oublier qu'à l'origine, cette corélation n'était pas individuelle mais collective, d'autant qu'elle était basée sur les retours à telle ou telle position dans le ciel, par rapport aux étoiles fixes, de certaines autres étoiles ou astres dans le temps. On pourrait parfaitement le concevoir au plan d'une influence électromagnétique pourquoi pas, mais alors il nous faudrait tenir compte du processus de précession des équinoxes pour l'ensemble des époques, sauf pour le cycle Lunaire.

De par le monde, beaucoup de formes d'astrologies se sont dévéloppées par l'observation de notre ciel, mais la plupart se sont aussi imprimées symboliquement des référents culturels de leurs lieux d'élaboration et des mythologies en cours à ces époques. Certaines n'ayant d'ailleurs rien à voir entre elles, de l'Indus à l'Amérique Centrale en passant par les peuplades du Nord ou celles de la Chine.

De par ce fait, la symbolique devenant personnalisée, il devient alors difficile de lui accorder un certain crédit d'universalisme.

Pour notre astrologie occidentale, et passé l'époque de la civilisation Sumérienne, qui, ceci dit au passage, connaissait également l'ensemble des planètes du système solaire, l'influence symbolique a surtout été marquée par la civilisation Chaldéenne, duu IXe siècle av. J.-C. au VIe siècle av. J.-C.

Ce sont les Touraniens de l'Elam et de la Potamie qui ont inventé la plus ancienne écriture connue, l'écriture cunéiforme ; ce sont eux qui, les premiers, construisirent des villes. « Ce peuple d'Orient ne nous a pas légué son nom d'une façon précise, mais sa grande oeuvre est là, c'est le fond même de notre civilisation. C'est lui que nous devons regarder comme notre ancêtre spirituel pour les acquisitions du savoir qui se succédèrent dans les campagnes de la Mésopotamie et se transmirent, d'un côté, à la vallée du Nil, et de l'autre aux vallées du Hoang et du Yang-tzé ». (Elisée Reclus.)

Quant aux Chaldéens, de race sémitique, qui adoptèrent l'écriture touranienne, et qui finirent par devenir les maîtres de la Babylonie ils imposèrent peu à peu leur langage à toute la population, tandis que l'idiome touranien des premiers habitants devint une langue sacrée, réservée aux cérémonies religieuses. Agriculteurs, constructeurs, navigateurs, les Chaldéens, continuateurs des Touraniens, réalisèrent de merveilleux progrès ; « et l'on doit certainement dater de cette époque les découvertes fondamentales ou du moins les améliorations majeures qui ont fait passer l'humanité de la barbarie primitive à la civilisation consciente d'elle-même ». Ils furent les premiers astronomes, et leurs observations les amenèrent à établir l'existence d'une période de 22 325 lunaisons au bout de laquelle se produit le retour normal des éclipses dans lé même ordre. « L'éclipse choisie comme point initial d'un de ces cycles nous ramène à 13442 années avant l'an 1900 de l'ère usuelle des chrétiens. L'année était connue des Chaldéens dans sa véritable longueur. ; ils avaient inventé les signes du zodiaque, et l'identité de formes prouve que les observations astronomiques des savants de la Chaldée constituent l'élément primitif de tous les cercles de signes zodiacaux existant dans l'Ancien Monde. Les habitants de la Potamie réglaient les coupures de leur temps par douze et par sept, ainsi qu'en témoignent les mois et les semaines, mais ils connaissaient aussi la division par dix ; on nous a conservé un abaque décimal qui ne comporte que des signes en tout point semblables aux caractères cunéiformes. » (Elisée Reclus.)

Mais ce que l'on sait du savoir astronomique et astrologique des Chaldéens est très différent de notre astrologie traditionnelle actuelle, comme vous pourrez le constater dans un ouvrage écrit par l'Abbé Chiarini en 1831, " Fragments d'Astronomie Chaldéenne découverts dans le Prophète Ezéchiel" et cela tournait autour du Soleil, du zodiaque et des étoiles fixes des constellations et de 4 planètes visbles à l'époque, Mars, Vénus, Mercure et Jupiter....et de plus, celle ci était imprégnée de la cosmogonie des Dieux de l'époque.. et des événements de la Nature..

Donc, tout cela était "formaté" par les croyances de l'époque, l'ignorance également des faits scientifiques, comme, plus tard, chez les marins Vicking, le célèbre Dieu "loup" qui mangeait régulièrement le Soleil, et qui n'était en fait qu'une éclipse...

Alors certes il y eut des astronomes Chaldéens et avec eux toute une allégorie spatiale soli-lunaire qui servait surtout aux prêtres de l'époque pour les cérémonies rituelles.

Mais la véritable connaissance astronomique et astrologique fut apportée par la civilisation grecque, bien plus ancienne qu'on ne le croit, puisqu'elle part du néolithique environnnant, qui se partageait alors cette région du monde dans le Péloponèse, et le moyen Orient de l'époque avec la Perse comprise.. et parmi ces peuples, la civilisation Crétoise, qui, dépassant soudainement ( c'est là l'étrangetéité) les autres groupes de l'époque, Cnossos, Mycènes, impulsèrent la civilisation Occidentale il y a plus de 4500 ans... Europe... Ce n'est pas pour rien que Zeus fit traverser la mer à cette jeune déesse, qui donna son nom à une partie du monde, et qui s'unit à elle pour engendrer Minos.. Evoquer la Crète et le Minotaure, c'est assister au début de l'Europe, c'est assister à l'aurore de notre civilisation et l'aventure commenca à peu près à l'époque où les pharaons (soi disant) élevaient leurs pyramides, et cela 8 siècles avant Babylone et avant Abraham... Certes, après les Crétois, viennent les Mycéniens, les cultures des Cyclades et des bords de l'Asie, Troie par exemple, mais le foyer principal des arts et techniques promus par une population pariculièrement douée était bien la Crète..

et pour résumer, ce sont surtout les penseurs et astronomes grecs qui, en fonction de leur propre allégorie déiste attribuèrent le symbolisme planétaire que nous connaissons dans l'astrologie traditionnelle actuelle, non pas judéo-chaldéenne comme on le croit souvent , mais plutôt issue de la mythologie Egéenne puis Gréco-Romaine.

Si l'on connaît bien cette mythologie, (et y compris dans son sens ésotérique, ce qui est assez différent de celle dite historique et dans lequel on peut faire le parallèle avec d'autres mythologies du monde) on comprend alors la symbolique planétaire de l'astrologie traditionnelle, certes, mais qui n'a que peu à voir avec celle cosmologique de l'AU. Encore que, il faut le reconnaître, son sens "ésotérique" établit un rapport avec ce qui peut se passer dans les cieux et notre sytème solaire..

En Cosmologie comme pour l'AU, la symbolique des planètes est tout autre chose, puisqu'elle naît directement des caractéristiques du système solaire rapportées au point central de la Terre où nous évoluons. Dans cette symbolique, on s'appuie sur le fait que le contenu, nous, être humain, est finalement identique au contenant ( le système solaire ) dans son essence.. Nous sommes les fils de étoiles et en cela nous rejoignons l'adage de la Table d'Emeraude : "Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas et inversement..." ou celui de Rama " Tu es une goutte dans l'océan, mais l'océan est aussi dans la goutte... "

Bien entendu, on peux le comprendre au plan ultime puisque, tant les divers objets de l'Univers que nous mêmes, nous sommes composés d'atomes, donc de quarks, d'électrons, de neutrinos... la matière primordiale de l'Univers. On peut aussi le comprendre au plan des rythmes, des fonctions de cycles. Mais ceux qui produire ces adages allaient beaucoup plus loin que cela, puisqu'ils nous suggéraient le plan "informatif" de notre univers, et de notre Conscience à la fois produite en partie par notre cerveau,( Mémorisation y compris mémorisation inconsciente) mais aussi en réception via notre cerveau d'un lot d'informations intemporel peut être situé dans une autre dimension de l'Univers, voire dans un des nombreux autres univers comme le démontre la théorie des cordes.

Cette dimension multi-univers constitue l'apport de notre recherche moderne, chose que ne pouvait faire les Anciens, faute d'outils adaptés. Ainsi, à partir du moment où l'on s'est approché du fait que la caractéristique ultime de notre Univers était finalement constitué d'informations gérées elles aussi par des lois universelles, son pendant chez l'homme, la Conscience, subissait également les mêmes lois universelles...

En vérité, ce n'est pas tout à fait exact, car la mécanique quantique nous amène à découvrir des comportements différents entre l'infiniment petit ( le quantique ) et l'infiniment grand ( la macro physique)

Laissez moi vous montrer un petit exemple dans la divergence de ces lois qui régissent la macro-physique et la physique quantique, car cela a une importance dans notre compréhension de l'AU et de la façon de l'utiliser.

Imaginez un footballeur qui va tirer un coup franc. Devant lui, le mur des joueurs adverses se forme, et derrière eux, le goal couvre son but. Dans la macro physique, le footballeur pointe son ballon et le tire, en lui donnant plus ou moins d'effet pour passer le mur et atteindre le but.

En macro physique, nous suivons tranquillement la trajectoire du ballon, et le résultat, c'est que celui ci ira dans le but ou sera arrété par le goal. C'est tout simple.

En quantique, la même action va nous démontrer que lors du tir, l'ensemble des trajectoires possibles seront présentes et on aura en quelque sorte, pendant le tir, une démultiplication du ballon sur des trajectoires différentes.. Bien sûr, au final, tous arriveront dans le but ou dans la main du goal, mais entre le fait qu'un principe initial se forme et s'applique ( le tir) différentes potentialités de trajets auront été créées et ce n'est que lors du fait accompli, l'arrivée du ballon dans le but ou la main du goal, que la logique et la présence d'un seul ballon se fait jour, mais le problème, c'est que nous ne savons aucunement s'il s'agit bien du ballon ayant subi le tir.

Je pense que vous comprenez alors pourquoi, lorsqu'un principe d'aspect s'applique, on a du mal à prévoir la réalité exacte finale de son application.. Nous constatons bien après l'arrivée du ballon et sa place, mais nous ne savons pas lequel va exactement arriver pendant l'application..


Là où je souhaite vous emmener, c'est dans le rapport, le lien qui s'établit entre le macrocosme, et le micrososme et le fait que les mouvements ou cycles du macrocosme, ici notre système solaire, a une équivalence dans le microcosme ( notre Conscience)mais avec une variante dans les lois à l'oeuvre...

Ainsi, d'une certaine façon, il y a bien une corélation qui s'éffectie entre ce qui est en haut et ce qui est en bas.. ( dans l'infiniment grand et l'infiniment petit)..On peut appeler cela une synchronicité.

Et comme il fallait bien modéliser tout cela, les Anciens, loin d'être idiots, se sont rabattus sur les dires de Thot pour exprimer un outil d'observation de ce qui est en haut comme en bas, et ce sont finalement les grecs qui l'ont formalisé.. au moins dans le domaine de l'astrologie Traditionnelle et avec l'imprégnation de leur culture, et leur cultuel , alors que dans d'autres cercles très fermés, la formalisation allait se faire en rapport du Cosmos lui même, tels qu'ils en connaissaient les rouages.

Partant de là, si la base astronomique était la même , ( matrice du natal)la symbolique allait diverger.

Pour ma part et à propos de cette matrice, je reste persuadé qu'il faudrait opérer en mode sidéral pour être le plus exact et le plus logique possible, mais comme ce n'était pas l'avis de mon enseignant, j'ai conservé son mode du "faire" qui était tropical, pour cet enseignement, d'autant que le mode sidéral n'est pas pris en compte dans Dynastro.

Maintenant, on arrive au coeur de cet exposé, sur la symbolique réelle des planètes/mondes en AU, qui fait fi des questions mythologiques.

Le Soleil, dans notre système solaire, est bien entendu son point central, puisque sans lui, et sa force de gravité, le reste n'existerait pas. C'est lui qui réchauffe, qui éclaire et qui définit ce système solaire. On peut donc comprendre que tout ce qui l'affecte a une importance principale dans sa représentation symbolique dans le microcosme personnel. Les liens qu'il établit spécifiquement avec les autres mondes planétaires qui en dépendent, sont donc eux aussi importants. C'est pourquoi en AU on lui a attribué ce principe d'énergie vitale, et le fait que le Soleil agit comme un projecteur d'une part et comme principe d'attirance sur ce qui l'entoure d'autre part. A cela, on ajoutera son principe de rayonnement électro-magnétique, et c'est pourquoi on en retrouve l'élément dans l'AU, en tant que symbole de l'Amour. Bien entendu, ici on parle de l'amour dans toutes ses formes au sens de "force d'attraction et de rayonnement".

En AU, on symbolise particulièrement un principe. Ensuite, c'est à l'esprit humain (ou non) de lui rattacher des analogies en fonction des environnements dans lesquels la manifestation va évoluer. La liste des analogies pouvant s'accrocher à la locomotive "Soleil" peut donc être assez longue et varie justement en fonction de ces environnements.. et constituera alors la base informative rattachée au "principe" Soleil accumulée par le temps dans ce microcosme "Conscience" qui, théoriquement, devrait également être née au même moment que le système solaire lui même. possiblement dans un univers quantique parallèle.

C'est pourquoi en AU, il est important d'avoir bien en tête le ou les principes de base d'un monde que l'on cherche à abserver, au natal ou en transit, pour pouvoir lui rattacher les analogies comportementales, événementielles ou physiologiques dont nous avons connaissance au moment de l'analyse d'un domaine ou d'une question.

Vient ensuite dans l'ordre planétaire, le monde "solide" le plus proche du Soleil qui est Mercure. C'est une planète tellurique au même titre que la Terre, Vénus et Mars.. Mais sa période de révolution autour du Soleil est très rapide (88 jours environ) bien qu'un jour sidéral (la période de rotation) dure environ 58,7 jours terrestres, le jour solaire (durée entre deux retours successifs du Soleil au méridien local) dure 176 jours terrestres, c'est-à-dire deux années mercuriennes. Ce qui fait qu'une journée, ainsi qu'une nuit, sur Mercure valent exactement une année chacune, soit 88 jours terrestres (presque un trimestre).

Il en résulte une journée mercurienne plutôt « étrange » pour un observateur qui serait situé à la surface de Mercure. À certains endroits, celui-ci verra le Soleil se lever puis se recoucher, puis se relever à l'horizon Est ; et à la fin de la journée à l'Ouest, le Soleil se couchera puis se relèvera, pour se recoucher. Ce phénomène s'explique par la variation de la vitesse orbitale de Mercure.

Dans l'esprit des Anciens, deux éléments ont été retenus pour sa symbolique : Sa rapidité, et le fait de sa proximité au point central du Soleil. On pourrait dire sa co-latéralité proche.

Par conséquent, les principes de la rapidité quelle qu'elle soit, réactivité, actes, échanges, création de liens, sont à retenir pour Mercure et les principes de co-latéralité proche également. Dans la co-latéralité, il faut y mettre les divers liens proches qui ont un caractère permanent. (comme entre Mercure et le Soleil)..et en allant un peu plus loin dans la symbolique, une "rapidité" et une "co-latéralité" qui auraient plus ou moins un rapport avec le principe du Soleil, donc de liens ou d'échanges sous forme d'attractivité au sens d'attachement. Il ne faut pas oublier non plus que tant Mercure que Vénus sont des planètes considérées comme "intérieures" donc leur symbolisme se rapporte davantage au plan personnel.

Mais essayons d'aller encore plus loin en observant Mercure depuis un vaisseau spatial ...

D'abord, Mercure n'a pas de couleurs, il est d'un gris neutre, ce qui le rend différent de toutes les autres planètes , (sauf peut être Pluton...) il n'a pas d'atmosphère pour amortir les impacts, d'où son terrain de surface très chaotique, subissant des champs de températures extrêmes entre son coté dans l'ombre et sa face au Soleil, et il n'a pas de satellites.. ( A un moment donné on pensait à une perturbation cachée d'un de ceux ci que l'on a nommé Vulcain mais finalement on a rien trouvé..sauf en science fiction...) Symboliquement, les observateurs créateurs de l'AU, en ont fait le symbole d'un agent neutre, froid, exposé aux conditions extérieures, une sorte de récepteur d'impacts non protégé.. Comme peut l'être dans notre microcosme les impacts des flux d'informations ou des sphères relationnelles. Je pense qu'il faut donc le voir comme un récepteur d'information brute avant tout, et que ce que l'on va en faire dépendra d'autres facteurs. Dans ce cas, les aspects qu'il aura donneront en quelque sorte la tonalité "transformée" de ces informations brutes. on ajoutera donc aux principes initiaux de rapidité et de co-latéralité "affective", le principe de récepteur d'information brute interne ou externe. Ce qui en fait dans son mode de transit, un porteur d'information brute également.

Nous en venons ensuite à Vénus, et toujours à bord de notre vaisseau Spatial, on constate plusieurs choses :

D'abord, c'est une très belle planète jaune orangée, très lumineuse, bien visible, à tel point que sur Terre, on en a fait l'étoile du Berger... son atmosphère est très chaude, 480 ° environ, et possède une grande activité orageuse, qui ferait que l'existence sous ces nuages serait assez imprévisible et mouvementée et très réchauffée... Ensuite, c'est une planète qui a une particularité singulière, elle tourne sur elle même en sens rétrograde, autrement dit le Soleil se couche à l'Est et se lève à l'Ouest.. Enfin elle est pleine de volcan en activité..son champ magnétique est assez faible en vérité

Symboliquement et tout comme les romains, les anciens de l'AU lui ont attribué le principe de Beauté, et d'attirance par celle ci avant tout...Le fait qu'elle soit rétrograde a donné lieu à sa notion d'exceptionnalité, d'un pouvoir d'inversion du sens courant des choses, donc de la chance inopinée. Et enfin, cette chaleur et cette caractéristique éruptive volcanique permanente ont donné lieu à la notion symbolique de réchauffement, de fusion et d'emballement...

Ainsi, tous ses principes sont bel et bien là : Beauté, chance, rechauffement et emballement...

Je n'ai pratiquement rien à dire de plus...

On en arrive ainsi à Mars...

Dans mes notes, Mars est considérée comme la soeur de la Terre. car née en même temps, elle est tellurique, de couleur rouge actuelle mais cela semble ne pas avoir été toujours le cas, avec un cycle de révolution plus long que la Terre, elle est dépourvue d'un champ magnétique global mais en possède un dit "rémanent", c'est à dire de nature propre à la roche, assez puissant. Elle possède des satallites. On y observe à sa surface une atmosphère ténue et des mouvements violents de masses d'air, des vents importants.

Sa particularité, vu la présence d'eau, notamment au pôles, est que contrairement à ce que l'on en pense, elle n'est pas une planète morte et elle aurait même la possibilité d'être tetraformée, autrement dit, elle possède un devenir potentiel.

Est ce que c'est cette particularité qui a retenu l'intérêt de nos voyageurs, au point de lui attribuer le principe de " mettre en forme" du "faire" et donc de l'action en général ? et est ce que c'est sa couleur rouge ou ses vents violents qui lui ont attribué sa notion de "mouvement" ? en tous les cas c'est ce qu'ils en ont retenu comme principes globaux : Action, mise en forme, engagement et mouvement. Le tout en rapport avec le concret terrestre vu l'équivalence avec la Terre..

Toujours à bord de notre vaisseau, nous croisons maintenant Jupiter. On ne pouvait pas la louper puisqu'il s'agit de la plus grosse planète du système solaire, mais elle est gazeuse et non solide, et cela a une importance au plan symbolique, car elle aura pour principe de modifier les états de façon assez "enveloppante" et non "percutante". Elle possède des anneaux de poussières et de nombreux satellites et "Lunes".. Sa surface et même son intérieur est mouvementé par des vents et des réactions chimiques violentes, ( les fameux tonnerres et éclairs de Zeus dans la mythologie ...) et elle possède un champ magnétique très important, à peu près 14 fois celui de la Terre. Elle boucle sa révolution autour du Soleil en une douzaine d'année mais sa rotation propre est rapide puisqu'elle se fait en 10 h.

Enfin, elle joue le rôle d'aspirateur dans le système solaire et c'est là qu'il faut chercher l'origine de son principe de "protecteur", car tout simplement si Jupiter n'était pas là, nous serions sur Terre, bombardés de météorites, de géo-croiseurs et de comètes, ce qui rendrait l'existence de la vie sur notre Terre impossible.

Ainsi, dans ses principes d'équivalence dans le microcosme de la Conscience, les auteurs de l'AU lui on attribué celui de la protection au sens d'un maintien de l'ordre naturel , celui d'un "accaparemment" de ce qui passe autour, donc l'idée d'expansion par acquisition permanente, son effet "grosse caisse" lorsqu'il transite quelque part dans le thème par le fait qu'il est lent et important et visible. Donc pour moi, j'en retiens plus particulièrement le principe protecteur global et de puissance magnétique personnelle...et de maintien des acquisitions.(volume)..

Nous croisons maintenant Saturne, et les observations que l'on peut en faire sont les suivantes :

Vu du vaisseau, Saturne est une très belle planète, lumineuse aux tons pastels. C'est une géante gazeuse avec nouyau rocheux tout de même, comme Jupiter. Ce qui la caractérise, ce sont ses anneaux de débris et de glace, situés sur un même plan, et qui symboliquement, encerclent la planète, ce qui a certainement prévalu à l'idée du prinipe de limitation dans le microcosme, et aussi le fait qu'elle possède une Lune comme Titan, plus importante que Mercure, qui possède une atmosphère. C'est peut être cela qui a présidé au fait que symboliquement, si Saturne joue un rôle d'épuration, il est aussi porteur d'un noyau de vie et de renouveau. Néanmoins, son atmosphère est surtout composée d'hydrogène, sa surfec est le siège de violentes tempêtes, et un champ magnétique existe.. Les températures y sont négatives (-180° en moyenne) C'est peut être pour cela que les anciens de l'astro traditionnelle la considèrent comme une planète dite "froide".. Les Anciens de l'AU, eux, sur leur vaisseau, on cherché à lui attribuer des équivalences symboliques plus sympathiques , comme la "concentration" au sens où tout un système gravite autour de la géante gazeuse, celui d'un principe d'ordonnancement et de raison "froide", comme la logique, et comme elle possède une certaine beauté, l'idée que lorsqu'elle s'applique, elle va symboliser une certaine beauté et pureté.. d'autant que comme Jupiter, elle joue aussi un rôle de protection plus subtil en ce qui concerne ce qui se trouve dans son environnement proche.. N'oublions pas qu'elle a tout de même un champ nagnétique important.

Comme sa révolution est de 29 ans, on fait un saut de 17 ans par rapport à Jupiter et c'est peut être cela qui a justifié son symbolisme du temps...et que compte tenu du nombre de ses satellites (+ de 200) son symbolisme de l'expérience accumulée.

le fait que la vitesse du vent sur Saturne peut atteindre 1800 km/heure, on comprend que cela puisse symboliquement balayer et éliminer plein de choses, de façon assez "froide".

Je n'ai pas beaucoup de notes particulières sur Saturne, sauf le fait qu'on l'assimile symboliquement à cette notion de beauté froide, dont l'organisation est sans faille, avec la caractéristique de lenteur donc de l'apport du temps, et ce n'est peut être pas pour rien que dans d'autres astrologies que celle occidentale, il soit considéré comme une fonction bienfaitrice plutôt que nocive.


On poursuit notre voyage avec Uranus. C'est aussi une géante gazeuse à petit noyau solide, troisième par sa taille dans le système solaire. Les anciens de l'astrologie traditionnelle ne la connaissaient pas simplement parce qu'elle est très peu lumineuse et à déplacement très lent (84 ans pour faire sa révolution) et donc assez peu observable directement car on la prenait pour une étoile de la constellation du Taureau... Elle possède une atmosphère composée d'hélium, d'hydrogène et de méthane entre autre, il y fait particulièrement froid (-224°) et elle possède une trentaine d'anneaux peu visibles hors d'une sonde... Sa revolution étant de 84 ans, on ne la voit pas venir, et le fait qu'elle a des variations importantes de tempéraures extrêmes explique peut être la symbolique dans le microcosme de "bouleverseur" et de sa notion d'originalité et de spécificité dans le sens où elle possède des particularismes uniques en leur genre comme la magnétosphère couchée sur l'axe de rotation et de révolution.. En ce sens, elle ne ressemble en aucune façon aux autres planètes du système solaire. Dans la symbolique, elle va donc représenter le particularisme, l'individualité. Ce qui est peu commun et différent du cadre habituel et surtout vu ses tempêtes monstrueuses, l'idée qu'elle bouleverse le cours de l'existence.

Ici, pour cette planète, ce qui est étrange c'est qu'elle est mentionnée par les anciens de l'AU, alors qu'elle a été découverte et identifiée par télescope en 1781 seulement.


Poursuivons notre voyage avec Neptune. C'est aussi comme Uranus une géante gazeuse à petit noyau rocheux, très froide et glacée (-200°) avec une atmosphère composée d'hydrogène et d'helium, d'eau, d'amoniac et de méthane.. Son atmosphère est très turbulente en toutes saisons puisqu'on y trouve des vents de plus de 2000 km/heure et des cyclones . Sa révolution est très lente, 165 ans, elle a des satellites planétaires comme Triton par exemple, et son champ magnétique est important mais plus faible que celui d'Uranus...

Vu de l'extérieur, c'est une belle planète bleu pâle, et en fait elle est la plus éloignée dans le système solaire. enfin elle possède des anneaux planétaires assez fins, presque invisibles.

Les principes retenus d'équivalence dans le microcosme sont d'une part la beauté, la lenteur, et ses remous immatériels atmosphériques ainsi que sa notion d'éloignement, d'invisibilité même.

Comme c'était le monde le plus éloigné de la source centrale solaire, c'est peut être pour cela qu'on lui a affecté le domaine "immatériel" comme l'élément psychique et les changements que l'on ne distingue pas.

Nous arrivons maintenant au fin fond du système solaire avec Pluton, qui étrangement est également connu des anciens de l'AU.. Or, ce n'est pas la seule planète de cette taille parmi les transneptuniennes. or, c'est seulement en notre époque actuelle que l'on s'apprête à la rencontrer de près (Neuf ans après le début de son périple qui l'a conduit à 4,8 milliards de kilomètres de la Terre, la sonde New Horizons de la NASA est sortie samedi 6 décembre 2014 de son hibernation pour entreprendre une étude sans précédent de la planète naine Pluton et de la ceinture de Kuiper qui l'environne.

Comment ces Anciens connaissaient ils ce Pluton, cela reste un mystère.

En 2006, après la découverte d'autres mini-planètes dans la ceinture de Kuiper, Pluton a perdu son rang de neuvième planète du système solaire pour être ramenée au rang de planète naine.

or, cette classification fait encore l'objet de débat puisque Le 18 septembre 2014, le Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics organise un débat réunissant trois experts présentant trois points de vue de la définition d'une planète : historique, la définition retenue par l'UAI et enfin le point de vue des chercheurs des exoplanètes ; ce dernier, présenté par Dimitar Sasselov (en), président de Harvard Origins of Life Initiative, recueille l'adhésion des experts, pour lesquels Pluton serait donc bien une planète.

Il faut noter au passage que Pluton est en résonance orbitale avec Neptune c'est-à-dire que sur une durée de 496 ans, Pluton effectue deux révolutions autour du Soleil pendant que Neptune en réalise trois. Cette résonance est stable. Son axe de rotation est incliné de 57,5° par rapport à son plan orbital, ce qui est plutôt élevé et inhabituel dans le système solaire (seule Uranus a une inclinaison comparable) et il y a là une sorte d'équivalence de spécificité dans le système solaire. Au cours des dernières années, la couleur de Pluton a pris une teinte rouge de 20 à 30 % plus élevée qu'en 2000, alors qu'elle n'avait pas changé de toute la période allant de 1954 à 2000. Ce changement de teinte serait dû au méthane, composé présent sur la planète . L'hydrogène contenu dans le méthane, frappé par des vents solaires, libérerait le carbone constituant l'autre partie du méthane, produisant des teintes de rouge et de noir à la surface de Pluton.. D'une certaine façon, ce passage successif au cours des siècles de la couleur or au rouge sombre presque noir a pu servir d'élaboration dans le microcosme à sa notion de mystère , de monde obscur et glacé.. D'autre part, le couple Pluton Chiron peut expliquer l'idée d'une action symbolique en deux temps contenue dans le principe plutonien.

Comme derrière Pluton nous sommes dans la ceinture d'astéroïdes nombreux de Kuyper, formant une sorte de fermeture éparse du système solaire, les Anciens lui ont attribué dans la microcosme l'idée de la désagrégation des choses, de frontière entre le monde matériel observable du système solaire et celui du vide sidéral... entre deux systèmes d'étoiles, autrement dit pour nous, le symbole entre le conscient et l'inconscient.


Il nous reste maintenant à revenir vers la Terre et à considérer une particularité spécifique à notre monde, La Lune, dont nous ne possédons qu'un seul exemplaire. Les dernières théories la voit comme la fille de la Terre, C'est à dire qu'elle aurait été formée par les débris d'une grande collision d'un autre astre satellite de Mars, avec la Terre. On retrouve là l'idée de l'Antroposophie ou même de la théorie de Nibiru. Mais du point de vue symbolique, ce n'est pas vraiment ce qui est important mais plutôt le fait que, sans la Lune qui stabilise l'oscillation et la vitesse de rotation de la Terre, la vie sur cette dernière n'aurait pas été possible. C'est peut être ce fait qui a permis la symbolique du "métabolisme" global du microcosme à la fois au plan émotionnel et au plan organique pur. On lui prête des influences directes et vérifiées, sur des choses comme :

a)la marée : (symboliquement l'humeur)

b)l’activité sismique : le magma du manteau, présent sous la croûte terrestre solide, subit lui aussi du fait de son état visqueux des mouvements, correspondant au passage du satellite. Pour certains, la fragmentation de la croûte en plaques serait une conséquence de la présence de la Lune.Il est important de réaliser que ceci n’est plausible que parce que la Lune était beaucoup plus près de la Terre à ses origines. Pour le volcanologue Jacques-Marie Bardintzeff, « la Lune a un effet de marée bien connu sur la Terre. Mais son influence est trop faible pour déclencher une éruption. Cependant pour un volcan en activité, la Lune peut modifier légèrement son comportement. Bien différent est le cas de Io, lune (satellite) de Jupiter. L'énorme Jupiter provoque des éruptions fantastiques sur Io. » (symboliquement, le volcan émotionnel)

c) l’évolution des espèces : le nautile possède une coquille en spirale formée d’anneaux. Chaque jour, il forme un anneau supplémentaire. Au bout d’un mois se forme une nouvelle cloison intérieure. Ce phénomène est lié à l’instinct de frai du nautile, qui le fait remonter près de la surface à chaque pleine Lune. Si l’on observe des coquilles fossiles, la fréquence des cloisons intérieures augmente proportionnellement à leur ancienneté. C’est une confirmation indirecte et indépendante de l’allongement du mois dû à l’augmentation progressive de la distance Terre-Lune.(symboliquement la mémorisation)

d)l’obliquité terrestre : l’obliquité de la Terre varie entre 21 et 24° environ par rapport à l’équateur céleste. Celle de Mars qui n’a pas de satellite naturel comparable varie entre 20 et 60°. Les scientifiques pensent donc que la Lune stabilise la Terre dans son mouvement comme si elle était un contrepoids — simplement parce que le moment d’inertie du système Terre-Lune est bien plus grand que celui de la Terre seule. (symboliquement l'équilibre global)


Si je vous ai fait tout cet exposé, c'est pour que vous compreniez bien que l'origine des fondements de l'AU est avant tout "cosmologique" et qu'elle ne relève pas de la sphère de l'astrologie traditionnelle telle qu'on la connaît sous nos latitudes, et qu'il est donc important de ne pas mélanger les genres. Dans l'AU , les Anciens établissaient une équivalence symbolique entre le macrocosme environnant et immédiat, le système solaire qui nous contient, et le microcosme "mental" constituant notre particularité de dualité d'être pensant.. En ce sens ils ont respecté la maxime de la Table d'émeraude " Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas " et l'autre principale règle qui est que "Toute Cause a son Effet ; tout Effet a sa Cause ; tout arrive conformément à la Loi ; la Chance n'est qu'un nom donné à la Loi méconnue ; il y a de nombreux plans de causalité, mais rien n'échappe à la Loi," et d'autres lois déjà énoncées comme :

"S'il est vrai que Tout est dans LE TOUT, il est également vrai que LE TOUT est dans Tout. Celui qui comprend parfaitement cette vérité possède déjà un grand savoir."

C'est dans cet esprit que le symbolisme employé dans l'AU a été élaboré, bien loin des équivalences mythologiques de l'astrologie traditionnelle, bien que celle ci , si on y regarde de près, a finalement un rapport avec cette cosmologie, sous une forme allégorique due à l'esprit des civilisations anciennes, notamment Egéenne.

Maintenant, il reste à parler des aspects. Dans l'esprit des créateurs de l'AU, la notion de distance entre deux mondes a une importance sur l'intensité des effets. Ainsi, une conjonction est davantage marquante car la distance et donc les influences réciproques sont plus intenses, vien ensuite par ordre d'intensité de ces influences, le sextil (60°), le carré (90°), puis seulement le trigone (120°) et l'opposition ( 180°) C'est sans doute ce qui explique que le carré a souvent davantage d'impact "visible" qu'un trigone et cela induit le sentiment que seuls les carrés ou les conjonctions semblent davantage s'exprimer dans un thème...Pour bien faire, et par equivalence avec "ce qui est en haut est comme ce qui est en bas", il faudrait tenir compte dans le degré d'intensité des aspects, de la synchronicité des latitudes. Mais bien que ce soit mentionné dans les transmissions ainsi que le mode du calcul du thème en sidéral, l'enseignement qui m'a été donné n'a pas tenu compte de ces particularités spatiales, ceci sans doute pour rapprocher l'AU des spécifications de l'astrologie traditionnelle... Mais si on voulait être puriste, on travaillerait en mode sidéral pour la localisation géospatiale du thème et on devrait tenir compte des équivalences de latitude (N ou S) pour prendre en compte les aspects réels.

Enfin, un autre point philosophique sur l'AU qui est fondamental :

en corrélation avec cette équivalence Macrocosme réel/Microcosme mental, il faut comprendre les choses de la façon suivante :

Lorsque nous naissons sur cette Terre, nous "cristallisons" la distribution du macrocosme "e route" dans notre conformation mentale. C'est le thème natal. A ce moment, va commencer la mécanique du déroulement du temps sur cette matrice originelle, et l'équivalence Marcocosme / Microcosme va se faire en permanence.

L'ADN informatif est là, bien présent, tout comme l'ADN physiologique. Et les gènes de chacun sont prêts à être éveillés ou non selon notre confrontation à l'environnement d'évolution, ou selon l'horloge du temps.

Nous ne pourrons en aucune façon, modifier cet ADN, puisque ce sont les causes originelles des effets qui peuvent se manifester.

Il n'y a rien à comprendre d'ordre psychologique ou psychanalytique, tout comme il n'y a rien à comprendre sur la génétique physiologique..

Les choses sont là et elles existent. Point. Et ce qu'il y a à comprendre pour nous, c'est qu'il faudra faire avec, tel que c'est.

En revanche, notre action, une fois la Connaissance engrangée, peut consister à s'adapter à cet ADN informatif, à ce natal, pour en tirer le meilleur parti et le meilleur confort d'existence.

C'est toute cette recherche des moyens ou des situations pour permettre cette adaptation permanente aux conditions initiales de la matrice, qui peut nous permettre d'harmoniser notre thème unique et notre existence unique.

C'est ce que les ésotéristes appellent : "Etre dans sa voie".. Sa voie "personnelle et individuelle" qui est elle aussi unique..

Peu importe les antécédents familiaux, héréditaires ou ancestraux, il s'agit de faire avec la matrice que l'on a dans cette existence ci. Si vous avez une tension Soleil Lune, alors quelles que soient les circonstances, elle sera là et vous devrez faire avec et vous y adapter. Et c'est en recherchant les moyens ou les formes de cette adaptation que vous en minimiserez les influences négatives dans votre existence.

De la même façon, et puisque les choses arrivent un jour ou l'autre à échéance par la Loi du temps, ce que démontre l'application des transits, la seule façon de les contrer s'ils sont négatifs est d'en comprendre à l'avance le principe qui s'appliquera, et soit de s'y soustraire en évitant les situations qui le mettrait en oeuvre par synchronicité, soit de se préparer mentalement à l'affronter.

Certes, cette adapation n'est pas aisée à faire car nous sommes objets de tout un panel de conditionnements, culturels, cultuels ou sociétaux, mais c'est possible si on est "en Conscience" (Avoir un savoir avec Soi).. sachant que l'objectif est l'harmonie intérieure, et qu'est ce donc que l'harmonie si ce n'est être et vivre en conformité avec sa matrice natale et ses composants. Bref, être Soi en somme...en accord microscosme/macrocosme...

la Table d'Emeraude dit :

"LE TOUT est ESPRIT ; l'Univers est Mental."

"Si l'Univers est Mental, l'Esprit doit être le pouvoir le plus

considérable qui agit dans ses phénomènes. Si cette vérité était bien comprise

on verrait la véritable nature de ce qu'on a coutume d'appeler des "miracles."

Alors, par notre mental, faisons des petits miracles...

Module 147

Michel d'Aoste