Module 149 : Pourquoi l'AU fonctionne....

Pour ce sujet, je me sers des notes sur les recherches que j'avais faites pour mon ouvrage, mais avec le forum, cela peut permettre à ceux qui ne l'ont pas eu , ou mêmes aux autres, d'en discuter davantage.

D'abord, un détail important :

Vous n'avez pas été sans remarquer que la configuration d'une étoile de notre Univers avec toutes ses planètes en orbite autour et qui constitue dont une "système" comme le notre ; le Solaire, a des similitudes avec la configuration d'un atome, où le noyau composé de nucléons est lui aussi au centre d'un ballet d'électrons circulant aussi en "orbite" autour..La seule différence réside dans les plans de ces orbites..

Dans le système Solaire, Les planètes sont sur une orbite elliptique qui est, à l'exception de Mercure et Pluton, quasi circulaire et dont le Soleil est un des foyers. Les orbites des planètes sont approximativement toutes dans le même plan (appelé écliptique et qui est défini comme étant le plan de l'orbite de la Terre). L'écliptique est inclinée de seulement sept degrés par rapport au plan de l'équateur du Soleil. Des diagrammes montrent les dimensions relatives de chaque orbite des huit planètes (plus Pluton) d'un point d'observation un peu au-dessus de l'écliptique (d'où l'apparence non circulaire des orbites). Elles sont toutes en orbite dans la même direction (dans le sens contraire de celui des aiguilles d'une montre, vu d'au-dessus du pôle nord du Soleil). À l'exception de Vénus et d'Uranus, leurs rotations sont aussi dans la même direction.

Dans l'atome, les orbites des électrons sont sur divers plans, à l'image d'une rosace..

On peut donc dire que le macrocosme ressemble au microcosme de façon globale dans son organisation, mais tout de même avec quelques différences mineuresde fonctionnement...

La Science, et notamment la Physique, s'était cantonnée depuis des lustres sur la définition de phénomènes observables, avec un langage purement matériel.

C'est d'ailleurs ce qui permettait de dire que la « chose » était de nature scientifique.

Jusqu'à une certaine époque, elle imaginait un Univers constitué de matière, et uniquement de matière, organisée en une immense horloge dont elle pouvait décrire les lois.
Mais l'avènement de la théorie probabiliste des phénomènes quantiques allait bouleverser l'ordre des choses et la façon de penser l'Univers.

Voyons un peu comment les choses se sont passées..

On a cherché à réduire au maximum les particules élémentaires, les « briques » de base quicomposaient toute la matière, à un nombre aussi faible qu'il était possible.

A force de couper une particule en morceaux, on a fini par en obtenir une d'un volume nul.

Les physiciens furent perplexes. Comment cela était-il possible, alors que l'on constatait devisu que l'Univers n'était pas fait de rien ?

Dans la fin des années quatre vingt, ces particules élémentaires paraissaient être seulement six': lélectron, le quark, le graviton, le gluon, le neutrino, le photon.

Ces briques élémentaires avaient une particularité qui inquiétait : Elles paraissaient ponctuelles, c'est à dire occupant un volume nul d'espace.

Einstein nous avait bien sûr formulé que le neutrino et le photon avaient un volume nul, mais circulaient toujours rigoureusement à la vitesse de la lumière, vitesse que l'on ne pouvait dépasser. De telle sorte que malgré ce volume nul, on pouvait quand même dire que ces particules avaient une énergie relativiste (une masse) non nulle.

Autrement dit, on pouvait concevoir un photon ou un neutrino de volume nul, incluant une masse relative non nulle... En somme, quelque chose d'impalpable mais avec une énergie

Mais pour les autres particules, électron, quark, graviton, gluon, il n'était pas possible de dire qu'elles avaient une masse nulle, et il n'était pas possible de dire qu'elles circulaient toujours à la vitesse de la lumière.

(Rappelons-nous que le physicien Max Planck montra que la lumière était faite de grains et non d'une onde continue)
L'énergie de ces grains dépendait d'une très petite constante que l'on nomma la constante de Planck. A la suite de cette recherche, il constata que les choses de l'Univers « ne sont pas » déterminées, elles n'ont qu'une probabilité d'être localisées ici ou là à un instant donné.

C'est ce qui a donné naissance à une révolution dans la physique : le probabilisme, chose qui n'a pu ensuite être « digérée » que lors de l'arrivée des théories des cordes et super cordes.

Continuons de pister nos petites particules.

On se retrouvait dans la situation où l'on avait des particules de masse non nulle qu'il allait falloir loger dans un volume nul d'espace, puisqu'elles étaient ponctuelles'Mais ce qui était encore plus troublant, c'est le fait suivant :

Toutes ces particules possédaient ce que les physiciens appellent un « Spin » (Un mouvement rotatif de style toupie) Ce « Spin » des particules constituant notre Univers n'était pas, lui, nul ! Il était « mesurable » !

Comment quelque chose de masse nulle ou tout du moins d'un volume extrêmement faible, comme un point, pouvait il avoir un « Spin » non nul ?

Ce problème de particule de matière à volume nul est ce qui contraria les physiciens à l'esprit essentiellement matérialiste..

Pour représenter quoique ce soit dans notre Univers, il faut pouvoir disposer d'un référentiel qui comportera les dimensions nécessaires à cette représentation. Mais comment représenter un objet à volume nul ayant cependant une masse ?

Or, l'observation montre qu'un tel objet existe.

Certains physiciens ont alors suggéré l'idée que le référentiel auquel on se rattachait avait trop peu de dimensions. Ils ont donc été amenés à concevoir d'autres représentations de l'Univers avec des dimensions supplémentaires.

Sur les quatre actuellement connues (trois d'espace et une de temps) on allait y ajouter une cinquième, puis une autre, puis encore une autre, pour en arriver à onze dimensions comme le proposait le physicien John Schwarz. Mais on pouvait aller encore plus loin, et la théorie des cordes et super cordes (la gémellité de ce qui composait la particule) pouvait permettre d'entrevoir des liens ou des communications entre ces univers...

Dans tout cela, ce qui était important, ce n'était pas tant le nombre de dimensions, mais le fait qu'en sortant du formalisme des « quatre », on puisse représenter quelque chose de non représentable, non observable, quelque chose que certains physiciens n'hésitèrent pas à appeler :

L'Esprit de la matière.

Ainsi, on arrivait à ce qu'avait proposé Theillard de Chardin ou même René Descartes ( Hé oui !), ou même les Hindous, ou la « tradition » des peuplades Indiennes de l'Amérique du Nord, à savoir :

Qu'il y avait de l'Esprit dans la matière !

Les conclusions des physiciens, ceux devenus par force « spiritualistes », amènent à dire que la Matière et l'Esprit sont des choses complémentaires qui se correspondent, que l'une ne va pas sans l'autre, la Matière serait la FORME, et l'Esprit, la SIGNIFICATION de ces formes...

Nous retrouvons là l'idée du « miroir » La matière va porter, dessiner la forme des choses, tandis que l'Esprit va signifier, « symboliser » cette chose.

La physique nous montre que dans un tel système, il y a une quantité qui ne peut que rester constante ou augmenter. C'est ce que l'on appelle le désordre. Ce désordre, peut se traduire par l'énergie qu'on pourra tirer du système. Plus il est en désordre, moins on pourra en tirer de l'énergie.

Pour illustrer cela, ce que l'on nomme l'entropie, on a étudié ce principe en thermodynamique (depuis la marmite d'eau qui ne pouvait se réchauffer toute seule, à un objet qui ne pouvait avancer sans énergie) On est arrivé à la conclusion, en appliquant ces observations à l'Univers, que ce même Univers ne pouvait que « perdre de l'énergie », c'est à dire avoir un « désordre » allant en augmentant.

Mais finalement, on savait aussi que l'énergie de l'Univers est nulle à chaque instant, l'énergie positive étant exactement équilibrée par une énergie négative. Il existait donc une énergie négative, donc une entropie en sens inverse : la néguentropie... Qui effectuait un travail d'équilibre, un travail d'Ordre, d'Ordonnancement. Toute croissance du désordre est exactement compensée par une croissance de l'ordre.

Cette énergie, présente dans les dimensions cachées de notre Univers, de par sa caractéristique immatérielle, semble devoir se définir comme étant de l'information, voire de l'Esprit !

Nous avons vu tout à l'heure que l'esprit était la signification des formes, il permet donc de relier les choses entre elles, les points de l'Univers (ou des Univers) entre eux, de les rendre manifestables et observables, mais surtout, il permet de transformer un chaos en milieu parfaitement équilibré. C'est un « principe » d'ordre.

Ainsi, dans ce siècle actuel, nous n'avons plus le langage de la matière, mais celui de la matière ET de l'esprit.

Auparavant, et même encore maintenant avec le retour obscurantiste du créationnisme, on nous proposait un univers créé par un Dieu, fait essentiellement de matière (Etoiles, planètes, comètes, etc.) et dans cet univers, il y aurait des êtres vivants, rares, dont en particulier les êtes humains apparus, si l'on ramène l'échelle du Temps de l'Evolution à une année, comme le décrivait Carl Sagan, dans la dernière seconde de cette dite année...

Ces êtres humains sont dotés d'étranges qualités : Ils pensent.

Ils disposent d'un esprit qui les propulserait au rang de seigneurs de l'Univers !

Ainsi, en effectuant la conquête, la domestication de la matière, ils poussent leur ambition à croire qu'un Dieu, leur Dieu, a créé l'Univers uniquement pour eux, exclusivement pour eux!

Cette vision anthropocentrique commence à vaciller sérieusement avec le fait que l'Esprit jouerait un rôle fondamental dans notre Univers. Il ne serait plus l'apanage des êtres dits pensants, mais serait présent dans toute la matière.

En vérité, tout ce qui existe serait vivant, et composé d'un corps de matière et d'esprit.

Ce serait de la « Psychomatière »

Et Cet Esprit serait lui-même fait de « conscience « et de « mémoire », en somme, d'informations...

Certes, cette conscience et cette mémoire seraient variables d'une forme de matière à une autre, mais elles ne seraient jamais nulles.

Ceci veut dire que nous serions dans un Univers entièrement vivant et que même une pierre aurait une conscience et une mémoire réservée à son usage.

Cet esprit serait logé dans un espace aux dimensions cachées, un espace hors du réel, hors de l'observable, un espace « imaginaire », et, en vérité, un espace de nature ondulatoire, vibratoire...

le fait que des particules soient connectées entre elles, d'un bout à l'autre de l'Univers, et sans doute même d'un univers à un autre univers, révèle aujourd'hui la dualité du monde, en opposition totale au rêve de Newton, et cela ouvre des perspectives assez formidables sur bien des concepts, et je dirai même qu'il s'agit là du principal responsable de notre changement de paradigme actuel.

Ce changement a en effet été initié récemment, après que la physique ait validé durant ces dernières décennies par de nombreuses expérimentations, le fameux concept de « non localité » issu du paradoxe EPR, qui stipule qu'à moins d'admettre l'existence de particules supra lumineuses, ce qui serait encore plus paradoxal, des particules peuvent rester instantanément connectées entre elles mêmes si elles se trouvent à des années lumière l'une de l'autre.

Ainsi, si l'Esprit est ce trait d'union de tous les composés de la matière, tout ce qui est vivant est donc relié, et quand je dis « vivant », c'est de la pierre à l'être le plus pensant connu... Et cette liaison immatérielle se fait par un état vibratoire, que l'on pourrait nommer : l'Onde de Conscience.

Cette onde de conscience serait intelligente, au sens où elle mémorise et comprend. Cette mémorisation, et la compréhension associée à cette mémoire constituent les caractéristiques de ce que l'on appelle la Raison. Serions nous composés d'une « psychomatière » raisonnante ?

Si l'on sait qu'en puisant dans la mémoire, on peut raisonner sur la probabilité d'un futur, on en déduira que cette question est très relative, car dépendant justement du contenu de cette mémoire. Car évidemment, ceci devrait être valable tout autant pour l'être humain que pour chaque chose du Vivant, à degré plus ou moins élevé.

Le comportement de l'organisme vivant, dépend donc en premier lieu de cette mémoire dont je viens de parler. (Notre symbolique du natal...)

Pour l'humain, cette mémoire est d'abord celle du « Soi », tributaire de la raison, c'est à dire ce qu'il a acquit, sa « culture », de son ou ses expériences passées.

Mais l'organisme vivant est aussi, par la question de l'Esprit incorporé ou plus exactement par la conscience, le TOUT. C'est à dire qu'il fusionne avec tout l'Univers, et possède alors un comportement qui dépend de l'Univers tout entier.

Le fait que nous soyons à la fois le UN et le TOUT signifie que notre comportement est soumis à un vouloir et à un « non-vouloir ».

En clair, cela signifie que l'Univers entier et tout ce qui le compose, la psychomatière et ses manifestations, (étoiles, planètes, etc..) participent à notre comportement personnel, celui de notre Soi.

Pour nous, Astrologues ou Cosmologues, il émerge de ces réflexions la possibilité d'une interrelation subtile, vibratoire, et je dirai du domaine de l'Esprit, du Spirituel, entre des organismes de psychomatière vivants, les planètes, et d'autres organismes de psychomatière vivants : les Humains.

Mais en réalité, cette inter-relation existe entre n'importe quels organismes vivants de l'Univers, la différence « d'exécution » étant fonction du vécu, de la mémoire de chaque entité, et de la capacité de « résonances » entre entités.

Il faut d'abord comprendre, qu'en tant qu'être humain, nous faisons partie, comme toute chose, d'un ensemble appelé Univers, et nous en subissons les règles et les lois, même si, à l'intérieur d'u'n cadre donné, nous semblons disposer d'une certaine liberté de manoeuvre.

Mais cette liberté ne peut être qu'en accord avec les règles du cadre supérieur : la violation de ces règles entraîne immanquablement la destruction de notre « représentation » matérielle.

J'emploie à dessein le mot « représentation », car savons que nous évoluons aussi dans des influences vibratoires invisibles ou matériellement dites « psychiques », et ce par le biais de notre Conscience ou Esprit ou Ame, ou, ce que je nommerai, moi, l'espace d'évolution de notre Cerveau Quantique.Nous avons vu qu'en réalité, avec l'histoire du Quark, tout est, au final, de nature immatérielle, informative.

Mais pour faciliter la compréhension, nous imaginerons à priori deux mondes, l'un à vibrations de fréquences matérielles, l'autre à vibrations de fréquences immatérielles.

Il y a t'il possibilité de liaison entre ces deux mondes ?

Bien évidemment, et on peut le comprendre par cet exemple :

Vous êtes une cellule faisant partie d'un grand corps. A ce titre, vous avez un certain programme individuel à réaliser pour votre mission propre, mais vous subissez et êtes également dépendant de la rythmique et des actions du corps qui vous contient. Vous ne pouvez contrôler la pensée de ce corps, mais vous pouvez en subir les effets.

Ainsi, une émotion, chose relevant du domaine psychique, immatériel, ressentie par le grand corps, peut vous amener à vous, cellule, une grande surcharge de travail.

Il y a eu interaction entre les deux mondes : Psychique et Matériel.

Peut-on, humainement, se rendre compte de la réalité du monde psychique ?

Avec un peu de bon sens et d'observation, on le constate immanquablement, ne serait ce qu'à travers ces faits :

Si vous vous mettez dans une pièce entièrement noire, dans un silence total, c'est à dire si vous bloquez l'action de vos cinq sens vous permettant d'appréhender une réalité objective, matérielle, vous continuerez à penser et vous aurez toujours la conscience que vous vivez.

De même, sous forme de métaphore plus matérielle, si une série d'ampoules est présente sur un fil électrique, allumées ; Ce n'est pas parce que nous casserons une à une ces ampoules que l'on supprimera l'électricité elle même.

Ce faisant, nous n'aurons éliminé que la manifestation matérielle, visible, de cette énergie appelée : Electricité.

Au-delà du fait que cette constatation peut nous amener à la question primordiale de la nature de la mort, ces deux exemples nous font comprendre la dualité de notre condition humaine, le corps et l'Esprit, et plus exactement le corps et la Conscience.

Mais les choses se compliquent avec les notions d'espace et de temps et l'étude des trous noirs en Astrophysique et les calculs de la Relativité Complexe, font ressortir les points suivants que je me contenterai de vous résumer succinctement :

a) Nos dimensions d'espace et de temps sont relatives à notre pensée actuelle du monde matériel, et ces constantes ne gèrent que les limites connues de notre propre compréhension. Elles peuvent n'être pas réelles ou valides hors de ces limites, c'est à dire dans un autre univers ou dans une compréhension différente de notre univers.

b) Dans l'univers matériel connu où nous évoluons, nous allons du passé vers le futur et nos sens physiques nous permettent d'appréhender un espace limité. De par l'écoulement du temps, lié lui-même à la constante de la vitesse lumineuse, nous subissons la loi de cause à effet, loi dite de Causalité. Notre pensée, notre psychisme, nous permet, lui, de nous promener dans le temps (souvenirs, projets) L'une des caractéristiques importantes de l'Univers Matériel est la loi d'Entropie, soit de l'Ordre apparent au Désordre apparent.

c) Dans d'autres univers immatériels, psychiques ou vibratoires, situés de l'autre coté du trou noir ou de la vitesse de la lumière, si je puis dire, les caractéristiques Espace et Temps peuvent être inversées. Le Temps prend les valeurs de l'Espace et l'Espace celles du Temps, ce qui est en mathématique, formalisé par la métrique Euclidienne.

En clair, nous pourrions voir le passé et le futur d'un seul regard circulaire, comme nous le ferions en regardant autour de nous. De même, nous nous déplacerions dans le temps, comme l'on se déplacerait autour de soi-même... Ce serait, en somme, le Présent Eternel..

Cela ne vous dit rien, ça, le présent éternel ?

Evidemment, ces concepts ne sont pas très faciles à imaginer.. Mais il s'agit pourtant d'une « réalité » possible, qui expliquerait bien des choses sur la « divination », la « destinée »

Il y a quelques années, une particule théorique, le Tachyon, fut définie par le physicien Feinberg :

La propriété de cette particule, c'est qu'elle évolue dans un univers où la vitesse de la lumière est la limite inférieure de son champ d'évolution. Autrement dit, elle est dans un Univers différent du nôtre, non soumis au déroulement du temps, non soumis à la fameuse loi de causalité, un univers dit supra-lumineux, dont nous parlions précédemment, où il n'y a ni passé, ni futur, mais uniquement le présent.

Si vous viviez dans cet Univers là, vous pourriez y voir votre vie d'un seul regard, les évènements passés, futurs, tout cela au présent, et tout cela serait là, en vrac ou organisé !

Y aurait t'il alors vraiment un passé ou un futur des choses ou seulement l'état actuel des choses ?

Imaginons que notre Esprit ou Conscience soit située là, dans cet Univers, et même, poussons plus loin, que ce soit notre mode de pensée entier qui soit situé là, car après tout, qui peut me dire où est la frontière entre notre mode de pensée et la conscience elle-même... Il s'agit peut être de strates d'un même « objet », de divers étages de celui-ci...

Or, notre « destinée » et nos actes résultent bien, la plupart du temps, de notre pensée et surtout de la conscience que nous en avons, y compris dans nos "confrontations" aux événements extérieurs ainsi d'ailleurs que de toutes les choses qui nous environnent.

Ainsi, avec ce modèle, nous serions reliés à une base d'information située en dehors de notre univers matériel connu...

N'est ce pas là, encore une fois, une jonction avec la Tradition Philosophique ? On peut constater que ce qui nous a été légué par les Anciens avait quand même du bon sens ou résultait d'une immense connaissance! Peut être transmise par d'autres plus "anciens" d'ailleurs..

Dans cet univers où évolue notre « Conscience» et où notre vie évènementielle se retrouve à plat, on peut imaginer celle ci comme marchant le long d'une sorte de dessin d'arbre aux diverses branches, faisant des choix pour suivre plutôt celle ci que celle là, on peut l'imaginer regardant plus loin la fin de la branche, convenant que ce chemin soit agréable et à suivre, au moins pour le temps de cette expérience là. On peut l'imaginer s'engageant sur des branches, sinueuses, dont il est difficile, comme ça, au premier regard, de distinguer la fin..

On peut l'imaginer essayant de tracer elle-même d'autres branches.. Sans trop savoir où cela va l'amener.. On peut l'imaginer aussi suivre des branches qui sont entrelacées avec celles d'un autre arbre à coté provoquant des incursions et des enchevêtrements...

Dans son roman, « un Pont sur l'Infini » Richard Bach, l'auteur de Jonathan le Goéland, avait essayé d'aborder ce thème des diverses branches possibles de nos existences, du choix primordial que l'on peut faire aux noeuds de celles ci, et qui faisait basculer celle ci vers telle ou telle suite de l'histoire de sa vie...

Mais, je crois qu'il est grand temps de vous résumer un peu la situation :

a) Il existerait un ou plusieurs univers parallèles ou symétriques au notre. Mais avec un espace temps différent où le déroulement lui-même du temps n'existerait pas, où la Loi de causalité évènementielle n'existerait pas.

b) Il y aurait dans cet autre Univers, la possibilité d'une autre forme de « matière » que celle que nous connaissons, avec des propriétés et des lois différentes. Cette autre matière ou, puisque nous le savons, ce « champ vibratoire énergétique » serait le siège de choses que l'on peut au mieux nommer « informations »... Celles ci constituant notre monde de la pensée, et donc un étage de notre Conscience ou Esprit.

c) Nous échangerions, par une sorte d'appareil holographique, notre cerveau, « quantique », des séquences ou des trains d'informations dont l'application concrète se déroulerait dans notre Univers à nous, soumis au déroulement du temps, à la Loi de causalité...

Et bien, si tel est le cas, alors il y a là de quoi résoudre bien des énigmes de notre pauvre existence, et aussi de répondre au « comment » des effets astrologiques !

Car, qui donc commande et mesure le déroulement du temps dans notre Univers et notre "pays" Solaire, si ce n'est le ballet planétaire ?

Enfin, nous supposons, et c'est une théorie, que le premier niveau de cette Conscience, ce que l'on pourrait appeler la Conscience Individuelle, se situe dans un Univers différent, dont la principale caractéristique est l'abolition du Temps, ne serait ce que dans sa dimension supra-lumineuse, au-delà de la vitesse de la lumière, paramètre qui provoque le déroulement du temps et la Loi de Causalité dans notre propre Univers matériel.

Logiquement, on en déduit donc que les informations sont dans cette Conscience, actuelle, toujours au présent. Et que si l'on devait les transporter dans notre univers, elles en subiraient les règles, et en premier lieu, celles du déroulement du temps.

Il se constituerait alors un ordre d'apparition qui pourrait être mesuré, constaté, par un observateur se trouvant lui-même en un point de notre Univers...

Mais pour cela, il serait obligé de faire référence à une unité de mesure de ce même Univers.

Cette unité de mesure soit prendre forme par une référence relative, appartenant à notre endroit d'Univers, celle évidemment du temps Solaire concrétisé par le ballet planétaire, sur toile de fond sidérale, et basé sur la révolution cyclique des planètes.

Mais notre ballet planétaire lui-même possède une forme-conscience, une base d'informations susceptible de s'associer de façon « acausale » c'est-à-dire par loi d'affinité (qui se ressemble s'assemble) avec tout ce qui lui ressemble à l'intérieur des autres bases, et notamment celles qui programment le déroulement potentiel de nos vies respectives.

Et quelle peut bien être la nature de cette association qui met en relation des cycles évènementiels déjà susceptibles de s'harmoniser avec les nôtres par simple analogie, si ce n'est tout simplement une synchronisation des dits cycles ?

Dans cette forme de compréhension du rapport Conscience-Evènementiel où une relation d'attraction non causale est à l'oeuvre, on fait référence au temps imaginaire tels que le décrivent certains physiciens d'aujourd'hui, dans lequel a lieu une organisation des choses selon une loi d'affinité non causale, car située hors du temps.

Cette organisation selon une telle loi d'affinité « précèderait » si l'on peut dire le déclenchement du déroulement du temps réel, dans lequel ces choses vont, du fait de cette organisation préalable, être finalement amenées à se synchroniser.

Mais dans la mémoire du temps imaginaire, nous n'avons pas seulement l'évènementiel de nos alternatives de vie actuelles en préparation. Notre action présente elle-même, peut grâce à des choix nouveaux effectués par notre Conscience au présent, créer et mémoriser de nouvelles informations. Car notre conscience se situe elle-même hors du temps, et ses choix sont susceptibles de reprogrammer directement le déroulement des choses dans le temps imaginaire. Ces choix ne sont peut être en cela limités que par la capacité de notre conscience à se déplacer dans différents niveaux de perfection... Qui sait ?

Prenons un exemple :

Vous marchez sur un trottoir, la nuit. Vous êtes seul, tranquille, personne n'est en vue sur votre chemin. Votre esprit est occupé par votre marche ou par des pensées relatives à votre journée. En somme, vous êtes dans un certain état statique qui vous est propre.

Tout à coup, au détour d'une rue, une autre personne est en train de marcher vers vous.

Déjà, votre esprit a enregistré ce fait et a modifié le cours de vos pensées. Vous êtes en « alerte » et vous vous projetez dans un certain nombre de situations dont peuvent découler les actes à mettre en oeuvre, à savoir : rester calme, poursuivre son chemin, ralentir, s'écarter un peu de la route initiale, voire même changer de trottoir si vous ressentez une inquiétude. A ce moment, votre conscience cherche à puiser dans un temps imaginaire pour modifier un déroulement des choses qu'elle ignore pourtant...

L'intensité des évènements possibles s'accroît au fur et à mesure que vos chemins respectifs, entre l'inconnu et vous, se rapprochent pour se croiser.

C'est alors que votre base d'informations, votre Conscience, décide de ce qu'il y a à faire, en fonction des informations qu'elle a en sa possession.

Selon celles ci, selon leur niveau, ce sera un déplacement instinctif, un raisonnement, une appréciation tranquille ou une simple émotion.

Une fois le croisement effectué, soit les choses ont été modifiées (vous êtes sur l'autre trottoir...), soit votre conscience a reçu de nouvelles informations et les a mémorisées, mais votre chemin est toujours le même, soit simplement vous avez laissé passé tranquillement cet événement sans qu'il ne vous affecte réellement parce que vous étiez en confiance, ou que vous aviez les moyens de faire face à de l'imprévu négatif...

Dans cette histoire, vous voyez que l'événement lui-même, le croisement, est bien arrivé sans que vous puissiez y faire quelque chose, puisque vous l'ignoriez quelques instants auparavant..

C'est votre conscience de celui ci qui a pu, ou non, changer votre état résultant, et j'allais dire, la destinée de votre marche de nuit

Dans tous les cas, même si vous aviez fait demi-tour pour éviter l'événement du croisement, vous auriez, de toutes les façons, changé votre état de conscience, votre base d'informations, avec effets ou non dans le concret.

Voyez-vous, ce que va vous proposer l'utilisation de l'outil astrologique de l'Astrologie Universelle, c'est cela. Des configurations de cycles planétaires (mélanges, frôlements, tensions et fluidités) qui engendrent des situations que vous allez devoir prendre en compte, d'une façon ou d'une autre, avec des effets concrets ou psychiques, visibles ou non. Dans tous les cas, votre " libre arbitre " sera en quelque sorte mis à lépreuve.

Evidemment, on ne peut passer sous silence le fait que si vous aviez connu à l'avance cet événement du croisement, vous auriez alors, en fonction de vos expériences passées, agit d'une certaine façon mieux « préparée », et là aussi, les choses s'en seraient trouvées modifiées, mais dans un sens que vous souhaitiez ! autrement dit : EN CONSCIENCE.

En somme, en l'absence de préparation nous ne parvenons pas toujours à réveiller, à élever notre Conscience au niveau nécessaire pour gérer l'évènement EN CONSCIENCE.

Avec une préparation, vous auriez reçu auparavant et pendant, un train d'informations... en Conscience... Vous permettant de maîtriser l'évènement. Ce n'est souvent pas le cas. Nous croyons être conscients, éveillés parce que nous pensons, mais nous pouvons penser sans être réellement conscients. Auquel cas il s'ensuit une absence de réelle maîtrise de l'événement.

C'est un cas général.

La compréhension de la mécanique des influences astrales est assez complexe pour les profanes, car en vérité, on n'est pas ici dans des bases matérielles, mais dans le domaine du spirituel, c'est à dire de l'Esprit.

Il est donc tout à fait inutile de chercher ces influences en analysant la composition moléculaire des planètes, leurs distances, leurs rotations internes ou les forces physiques qui pourraient "jouer" SUR la Terre où nous sommes... Comme il est tout aussi vain d'examiner au microscope la composition moléculaire du livre d'un auteur, pour trouver ce qu'il a voulu exprimer comme idée...Mais néanmoins, on peut symboliser chacune d'elles justement par ses propres caractéristiques pour pouvoir en définir un principe "spirituel" car le symbolisme est le langage qui nous est compréhensible à nous humains, pour définir l'immatériel, que ce soit dans notre art ésotérique ou dans les mathématiques exotériques..

(En Astrologie « véritable », ( la Cosmologie) on considère que chaque matière s'accompagne de son pendant spirituel, en quelque sorte son corps spirituel, sa "Conscience". Ceci est valable pour tout "agglomérat" d'atomes, que ce soit nous, humains, l'animal, le végétal, le minéral ou une masse matérielle quelconque, comme une planète par exemple.)

Comme notre Conscience et notre Univers ultime est en fait composé d'informations,

(Au début était le Verbe... N'est ce pas...)

On rejoint le précepte de la Table d'Emeraude " Que le tout est dans le Tout et le Tout est dans le tout " ou celui plus oriental : " Vous êtes la goutte dans l'océan mais l'océan est aussi dans la goutte..", et c'est là qu'est la cause principale qui fait que la science Cosmologique fonctionne, mais encore fallait-il démontrer les fondements de ces préceptes en allant chercher les raisons scientifiques qui permettaient de les valider, ce que je viens de faire plus haut pour mettre en évidence d'une part notre dualité Conscience/Matière, en tant quêtre humain, mais aussi la même caractéristique de notre Univers et de tout ce qu'il contient.

La relation de l'un vers l'autre et de l'autre vers l'un, s'établit au plan des informations et du jeu des inter-relations qui se créent entre elles..Et pour matérialiser celles ci, il nous a fallu imaginer et créer une représentation symbolique, ce que nous avons fait avec la matrice natale et les transits pour le déroulement du temps dans notre système solaire, là où se trouve notre berceau où nous évoluons matériellement, mais aussi spirituellement. Ensuite, tout comme pour les mathématiques, on a établi des règles de fonctionnement et d'interprétation des symboles et de leurs relations, une méthodologie, ce qui a donné l'AU, et c'est peut être là que le processus est imparfait ou perfectible, mais pas dans les fondements de sa Connaissance initiale et de ses concepts...

L'AU fonctionne parce que ses fondements correspondent à des réalités universelles et même maintenant "scientifiques". Elle n'est pas basée sur des allégories mythologiques ou cultuelles, voire cosmogoniques, variables dans leur bases, de par le monde...

C'est ce qui fait sa puissance et sa grande différence...

Maintenant, reste la grande question :

D'où provient toute cette Connaissance initiale transmise au fil des siècles de façon initiatique et hérmétique ?

Je ne saurai y répondre de façon certaine, mais mon opinion personnelle est qu'elle provient de gens qui maîtrisaient parfaitement tout ce que nous découvront seulement maintenant dans le domaine astrophysique et quantique...

Pour vous servir...

Fevrier 2015

Michel d'Aoste